Photo : Point de passage de Rafah, février 2014 © Anne Paq / Activestills
Le Service d’information de l’État égyptien, citant une source anonyme, a déclaré qu’il n’y avait aucune coordination concernant la réouverture du passage de Rafah dans les prochains jours pour les Palestiniens souhaitant quitter Gaza.
La source a déclaré que toute ouverture éventuelle du terminal se ferait dans les deux sens, pour l’entrée et la sortie des Palestiniens, « conformément à ce qui a été déclaré dans le plan de paix du président américain (Donald Trump) », qui sert de base à l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur à Gaza le 10 octobre.
Mercredi matin, l’organisme militaire israélien COGAT a annoncé l’ouverture du poste-frontière dans les prochains jours « exclusivement pour permettre aux résidents de la bande de Gaza de se rendre en Égypte ».
« La sortie des résidents par le passage de Rafah sera facilitée grâce à une coordination avec l’Égypte, après approbation sécuritaire par Israël et sous la supervision de la mission de l’Union européenne, à l’instar du mécanisme qui a fonctionné en janvier 2025 », a déclaré le COGAT sur le réseau social américain X.
Le passage frontalier de Rafah, dans le sud de Gaza, devait rouvrir en octobre dernier dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, mais il est resté fermé en raison du non-respect de l’accord par Israël.
Depuis mai 2024, l’armée israélienne bloque la circulation des Palestiniens à travers ce passage, seule fenêtre du territoire sur le monde extérieur qui n’était pas contrôlée par Tel-Aviv avant le début de l’offensive israélienne contre Gaza en octobre 2023.
Mardi, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré que plus de 16 500 patients palestiniens avaient encore besoin de soins médicaux vitaux en dehors de Gaza.
Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a tué plus de 70 000 personnes à Gaza, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé plus de 171 000 autres lors d’une attaque brutale qui a également laissé l’enclave en ruines.
Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré que l’armée avait violé le cessez-le-feu à environ 591 reprises, tuant 357 personnes et en blessant 903 autres.
Israël empêche également l’entrée de nourriture et de médicaments en quantité suffisante dans le territoire assiégé, où environ 2,4 millions de Palestiniens vivent dans des conditions humanitaires catastrophiques.
Traduction : AFPS




