Photo : la réalisatrice Jane Campion lors de la cérémonie des Oscars en 2022 - Source : The Women’s choice
Un groupe de cinéastes, dont la lauréate d’un Oscar Jane Campion et le cinéaste basque Estibaliz Urresola Solaguren, ont demandé que leurs films soient déprogrammés du Festival du film de Jérusalem en Israël.
Selon la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), au moins quatre autres réalisateurs internationaux de la région basque en Espagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis ont également boycotté le festival, partenaire du ministère israélien de la culture.
James Schamus, scénariste, producteur et réalisateur primé, a salué cette manifestation de solidarité. L’année dernière, Emma Watson s’est faite la porte-parole d’un nombre croissant de professionnels internationaux de la culture qui soutiennent les droits des Palestiniens en affirmant : « la solidarité est un verbe ».
« Cet été, alors que le monde observe le gouvernement israélien intensifier ses attaques et sa dépossession des résidents palestiniens de Jérusalem, les cinéastes prennent courageusement cette phrase à cœur. »
Cette année marquait la 40e édition du festival, qui a débuté jeudi dernier, et dont les spectateurs ont entonné des chants pro-démocratiques lors de la cérémonie d’ouverture, présidée par le président israélien Isaac Herzog, a rapporté le Screen Daily.
Le PACBI a ajouté : « À l’heure où les Palestiniens souffrent énormément sous le gouvernement israélien le plus fanatique et le plus ouvertement raciste qui soit, cette action de solidarité sera profondément appréciée par les Palestiniens du monde entier ».
Le PACBI a ajouté : « À l’heure où les Palestiniens souffrent énormément sous le gouvernement israélien le plus fanatique et le plus ouvertement raciste qui soit, cette action de solidarité sera profondément appréciée par les Palestiniens du monde entier ».
« Ces cinéastes agissent là où les gouvernements, y compris celui de la Nouvelle-Zélande, ont échoué moralement et politiquement, encore et encore et encore, à tenir Israël responsable de ses crimes contre le peuple palestinien. »
« Cela rappelle la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud dans les années 1970 et 1980, lorsque des organisations de la société civile du monde entier - y compris la Nouvelle-Zélande - ont mené la lutte contre l’apartheid en dehors de l’Afrique du Sud, tandis que les gouvernements occidentaux étaient de connivence avec le régime ou fermaient les yeux sur ses crimes. »
Traduit par : AFPS