En mai 2010, après le passage "violent", selon le directeur du magasin, d’Europalestine, il avait d’abord fait retirer les machines à gazéifier l’eau du rayon, ce que nous avions pu constater le mois suivant. Il semblerait qu’il ait été contraint par sa direction de les remettre en vente.
Nous avons pu vérifier, ce 29 janvier, que 4 machines étaient à l’exposition, sans indication d’origine. Après avoir relevé le nom de ces machines, nous avons demandé à rencontrer le directeur du magasin qui nous a déclaré que dorénavant les machines vendues étaient « made in China ». Nous lui avons dit que cette fabrication prétendue en Chine nous paraissait plus que douteuse mais que nous admettions que cela n’était pas de son ressort, que, cependant, nous tenions à le vérifier sur les emballages lesquels ne nous étaient pas disponibles.
Il est parti le vérifier et est revenu en admettant que l’une des machines était « made in Israël » (vraisemblablement « genesis ») et qu’il proposait de la retirer mais en nous apportant un emballage (type « pure ») sans aucune indication. Nous lui avons dit que, sans indication d’origine, et selon les informations dont nous disposons, il ne pouvait s’agir que d’une machine fabriquée à Mishor Adumim, colonie illégale, donc en violation du droit international de sorte que nous maintenions notre action. Et nous lui avons gentiment signalé qu’une infraction était déjà relevée par procès-verbal contre la société d’importation pour fraude à l’origine... Bien que fort courtois, et reconnaissant notre droit de distribuer des tracts devant son magasin, il nous a dit être contraint d’appeler la police.
Nous étions donc huit à distribuer des tracts devant son magasin avec panneaux explicatifs et dossards AFPS. Nous avons reçu un très bon accueil du public et avons dû nous-mêmes accueillir six représentants des forces de l’ordre qui ont reconnu la légalité et le caractère pacifique de notre action et nous ont fait savoir, tout à fait courtoisement, devoir rester jusqu’à la fin de notre distribution « pour nous protéger »… ?
En deux heures, nous avons ainsi distribué un millier de tracts et avons arrêté faute de munitions suffisantes (mais bien contents car il faisait très froid !) ;