Or, Au-delà des ses recherches en matière de santé, ainsi mises en avant, cet Institut contribue de façon active et délibérée à la recherche militaire et à l’occupation des territoires palestiniens, contraire au Droit international, ainsi qu’à la répression de la population qui y vit. Il a conçu des véhicules blindés sans pilote, destinés à être utilisés en territoire palestinien dans des opérations contre des populations civiles, tels le célèbre bulldozer Caterpillar D9 utilisé pour détruire les maisons et les cultures, des drones utilisés pour tuer des militants présumés ou même des adversaires politiques, en dehors de toute procédure judiciaire, au mépris le plus absolu des droits de la population occupée et a des liens très étroits avec la société Elbit qui, par l’intermédiaire de ses filiales, Elbit Electro-Optics (El- Op) and Elbit Security Systems (Ortek) a fourni les caméras de surveillance qui équipent le mur de séparation, construit pour une large part en territoire occupé et condamné en 2004 par la Cour Internationale de Justice, dans un jugement quasi-unanime.
Pourtant, l’association Technion France se targue d’avoir signé plus de cent coopérations avec l’industrie française dans les domaines de l’eau, des énergies, de la biotechnologie et du médical
et de couvrir tout le territoire français dans le registre universitaire (CNRS, INSERM, toutes les universités et grandes écoles, notamment ParisTech avec des antennes de représentation du Technion France à Strasbourg, Marseille, Lyon, Toulouse et Nancy).
Nous (AFPS et AURDIP - Association des universitaires pour le respect du Droit international en Palestine -) ne pouvions donc laisser se dérouler cette journée sans en informer ses participants.
C’est ce que nous avons fait : d’abord, en informant les intervenants sollicités par lettre du 25 novembre dernier (voir http://www.france-palestine.org/art...). Ensuite, en distribuant cette lettre aux participants, à leur arrivée.
Comité d’accueil présent à l’entrée de la Maison de la Chimie à l’ouverture de cette journée scientifique, nous avons ainsi distribué 400 exemplaires de cette lettre aux participants intéressés et bien au-delà de ceux-ci, car il ne semblait pas y avoir grande presse à cette journée. La distribution s’est effectuée sans entrave, avec seulement quelques réactions hostiles isolées.