Quatre jours après l’attentat meurtrier de Jérusalem, le ministre norvégien des Affaires étrangères a présenté, ce jeudi, ses condoléances à Benyamin Netanyahu.
Le chef du gouvernement israélien le remercie et affirme que le terrorisme « veut retirer tout espoir aux possibilités de paix » et fait le parallèle avec la conférence de Paris : « C’est une conférence truquée. Truquée par les Palestiniens sous les auspices de la France pour adopter de nouvelles mesures anti-israéliennes. Cela éloigne les perspectives de paix. C’est une relique du passé, un dernier sursaut du passé avant que le futur ne se mette en place ».
Mais 1 200 personnalités israéliennes ont voulu faire entendre une voix différente. Dans une pétition, elles apportent leur soutien aux efforts de Paris.
Alon Liel est un ancien directeur général du ministère des Affaires étrangères : « Je pense que ce que le gouvernement israélien a fait ces dernières années - parler d’annexion, d’un Etat binational, s’opposer à la solution à deux Etats - tout ça, ça ne correspond pas à la politique de paix israélienne habituelle. Donc je vois cette conférence comme une tentative de la communauté internationale de sauver la solution à deux Etats afin de sauver Israël ».
Ces personnalités prônent également une reconnaissance de l’Etat de Palestine, pour permettre - disent-elles - un meilleur équilibre entre les deux parties lors des négociations.