L’AFPS appelle à rassemblement à l’initiative du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens le mardi 19 août à 18h30 place Saint Michel à Paris.
Les images insoutenables de la famine à Gaza sont désormais connues du monde entier. Cette famine, délibérément orchestrée par l’État d’Israël qui bloque l’aide humanitaire depuis des mois dans les pays voisins, s’ajoute aux bombardements incessants qui ciblent sciemment la population civile – femmes, enfants, médecins, secouristes, artistes, journalistes – et aux assassinats autour des centres de distribution alimentaire.
Dans la nuit de dimanche, une frappe israélienne a délibérément visé la tente où s’abritait le journaliste d’Al Jazeera Anas al-Sharif et toute son équipe. Il a été assassiné aux côtés de six autres journalistes, portant à au moins 186 le nombre de journalistes assassinés depuis octobre 2023 à Gaza. Sachant qu’il était sur la liste des assassinats programmés, sur la base d’accusations sans preuves, il a pourtant choisi de rester et de « continuer à dénoncer les crimes de l’armée israélienne contre [son] peuple et à montrer au monde [...] la vérité ».
Dénonçons la complicité du gouvernement français et de l’Union européenne, qui refusent d’imposer un cessez-le-feu et de mettre en place des sanctions, laissant ainsi Israël continuer de violer jour après jour le droit international, en toute impunité !
Dénonçons le gel de l’accueil des civiles de Gaza par le Quai d’Orsay, qui est une punition collective décrétée suite aux propos d’une seule étudiante a qui l’on a, en plus, retirée le statut de réfugiée !
Les mots ne suffisent plus, le gouvernement français, doit prendre des sanctions politiques, diplomatiques et économiques contre Israël maintenant et cesser de s’en prendre à celles et ceux qui dénoncent le génocide en cours et les crimes d’Israël !
L’AFPS appelle à rassemblement à l’initiative du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens le mardi 19 août à 18h30 place Saint Michel à Paris.