Le 4 novembre 2023, plus de 300 personnes se sont rassemblées autour de l’arbre de la Paix, au square de la Couronne à Nîmes et autour du mot d’ordre "Cessez-le-feu immédiat !" à Gaza.
Les deux précédents rassemblements avaient été interdits et la demande de marche jusqu’à la préfecture n’a pas été autorisée le 4 novembre.
Plusieurs prises de parole ont eu lieu, de GES qui a posé le cadre, la situation dramatique à Gaza ainsi qu’en Cisjordanie occupée, l’appel au Cessez-le-feu, la position de la France avec les atteintes aux libertés publiques ; ont suivi la lecture du texte d’appel par une militante de LFI, une intervention de l’AFPS Nîmes pour porter la voix de notre ami de Gaza, Iyad Alastall, qui s’est exprimé récemment sur Médiapart, de l’UJFP, très applaudie, du PCF, du député NUPES Michel Sala, d’Ensemble 30, du représentant local du Mouvement de la Paix, d’une militante de la Libre Pensée, d’un représentant du CCFD.
L’AFPS Nîmes remercie les militant-e-s de la Gauche EcoSocialiste (GES) et LFI d’avoir lancé l’initiative. En effet, le groupe local AFPS est impacté par des poursuites lancées par la Préfecture : "organisation d’une manifestation non déclarée" et "participation à une manifestation non déclarée". Ce qui a valu, aux signataires de la déclaration en préfecture, des convocations pour audition au commissariat, dont une garde à vue pour l’une d’entre eux N.Z., 80 ans, militante pour les droits humains et les droits des palestiniens, avec convocation devant le substitut du procureur pour une "composition pénale".