Les discussions israélo-palestiniennes sur le contenu et le calendrier des négociations se sont ouvertes à Washington sous le patronage du secrétaire d’Etat américain, dans un climat de scepticisme généralisé.
Elles relèvent, pour ce qui est de la partie palestinienne, de la responsabilité des Palestiniens, seuls qualifiés pour en apprécier l’opportunité.
Compte tenu de l’expérience des 20 dernières années, où le « processus de paix » s’est traduit par une accélération du « processus de colonisation » et l’aggravation des conditions de vie des Palestiniens, les divergences d’appréciation sur les conditions mêmes de ces discussions chez nos amis palestiniens sont aisément compréhensibles.
Il est clair que si ces négociations devaient se dérouler sans référence au droit et sans pression internationale pour l’imposer comme fondement du règlement politique, elles ne pourraient déboucher que sur un échec.
Israël entend user de sa position de force pour amener les Palestiniens à renoncer au plein exercice de leurs droits nationaux.
Il est de notre responsabilité d’intervenir par tous les moyens dont nous disposons pour que la France et l’Europe exigent l’application du droit international et exercent réellement pressions et sanctions à l’encontre de l’occupant, dans la logique des « lignes directrices » qui viennent d’être publiées par l’UE.
Ce sera là enfin donner sa chance à la paix.
Bureau national, 30 juillet
L’AFPS invitée à s’exprimer sur les négociations israélo-palestiniennes