Ils ont également décidé que la construction du Mur doit être achevée pour le 1er Septembre 2005,et qu’il laissera le camp de réfugiés de Shu’fat et le village d’ Aqab à l’est du Mur.
Le gouvernement israélien a approuvé un plan supposé faciliter le passage par les portails du Mur de Séparation et faire passer en bus les étudiants de l’autre côté du Mur en plus des procédures visant à faciliter les services administratifs, médicaux et humanitaires.
Le gouvernement israélien a indiqué qu’il "encouragera" les hôpitaux de Jérusalem a ouvrir des antennes derrière le Mur.
Le cabinet a aussi approuvé l’allocation de 17 millions de NIS [1] au budget du Ministère de la Sécurité publique en plus de 8 millions à la municipalité de Jérusalem, pour de nouveaux services.
Le ministre israélien de la Santé Danny Naveh a l’intention de créer ce qu’il appelle un passage "pratique" afin de permettre aux habitants dutiliser les services de santé des deux côtés du Mur.
Au moins 3.655 écoliers seront coupés de leurs écoles, a indiqué Ehud Olmert,le vice premier ministre israélien, ajoutant qu’Israël fournirait le transport quotidien à l’école, selon Haaretz [2] .
Les ministres du gouvernement israélien ont été informés que le Mur autour de Jérusalem comprendra 12 portails et que les écoles, postes, bureaux d’assurances se trouveront de l’autre côté du Mur.
Haim Ramon, ministre sans porte-feuille, a indiqué que les portails et passages resteront ouverts sauf en cas d’urgence
La semaine dernière, le Premier ministre Ariel Sharon avait ordonné l’accélération des travaux de construction du segment de la "barrière de sécurité" à Jérusalem. Et les membres de son gouvernement ont jusqu’au 1er septembre pour achever les préparatifs.
Le tracé du mur autour de Jérusalem est particulièrement source de litiges. Il réorganise les frontières de la ville contestée -les Palestiniens souhaitent établir une capitale à Jérusalem Est- et change de façon spectaculaire sa démographie.
Il laisse ainsi quatre quartiers arabes de Jérusalem, où vivent 55.000 Palestiniens, du côté de la Cisjordanie, et la plus importante colonie juive de Cisjordanie -Maaleh Adumim forte de près de 30.000 habitants- du côté de Jérusalem.
La ville de Jérusalem compte quelque 700.000 habitants, dont environ 230.000 Palestiniens, qui possèdent une carte les identifiant comme résidants permanents. Elle leur garantit une liberté de mouvement et leur ouvre l’accès aux services sociaux israéliens.
Le ministre israélien de la Sécurité publique Gideon Ezra a déclaré que le gouvernement espérait que des solutions pratiques soient trouvées au 1er septembre, date qui sonne le début de la nouvelle année scolaire. Mais Amir Cheshin, un ancien conseiller de la municipalité de Jérusalem, a jugé impossible de mettre en oeuvre le projet du gouvernement. "Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer", a-t-il dit à la radio israélienne. "Je ne vois pas des milliers et des milliers de (personnes) franchir ces postes de contrôle pour aller à l’école".
Saeb Erekat, haut responsable palestinien, a estimé qu’Israël devait arrêter de construire cette "barrière", la qualifiant de "catastrophe". "Le mur sépare des Palestiniens d’autres Palestiniens", a-t-il observé, soulignant l’échec des efforts déployés jusqu’à présent pour porter un coup d’arrêt aux travaux de construction.