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Accueil > Informations > Actualités > La guerre de Ben-Gvir contre Jérusalem a commencé
Actualités
mardi 21 février 2023
Mondoweiss par Yumna Patel et Mariam Barghouti

La guerre de Ben-Gvir contre Jérusalem a commencé

Alors que les autorités israéliennes répriment les Palestiniens dans toute la ville, les événements survenus à Jérusalem ces derniers jours montrent que la guerre déclarée par Ben Gvir contre Jérusalem-Est a déjà commencé.

Photo : photo : à Silwan, le 30 janvier 2023, la police israélienne détruit une maison dans le quartier palestinien de Silwan. Crédit : Activestills - Oren Ziv.

La semaine dernière, trois Israéliens ont été tués après qu’un Palestinien de Jérusalem-Est a foncé avec sa voiture sur un arrêt de bus dans la colonie illégale de Ramot Alon.

Cette attaque à la voiture à Jérusalem était la dernière d’une série d’attaques en "loup solitaire" par des Palestiniens dans la ville occupée, parmi lesquelles une fusillade dans la colonie de Neve Yaacov a tué sept Israéliens le 27 janvier, un jour après que les forces israéliennes aient abattu neuf Palestiniens dans le camp de réfugiés de Jénine.

La réponse du gouvernement israélien à chaque incident a été presque identique : des appels immédiats à la punition collective, par des arrestations massives et des démolitions de maisons, contre la famille du Palestinien qui a commis l’attaque. Le gouvernement a également demandé l’expulsion des familles des Palestiniens accusés d’avoir commis des attaques contre des Israéliens, ainsi que l’assouplissement de la réglementation sur les armes à feu, afin de faciliter le port d’armes par les Israéliens.

À la suite de l’attaque à la voiture piégée de Ramot Alon, le législateur ultranationaliste d’extrême droite israélien, Itamar Ben-Gvir, a demandé à la police israélienne, sur laquelle il a autorité en sa qualité de ministre de la Sécurité nationale, de "ramener l’ordre à Jérusalem-Est."

Le projet répressif de Ben-Gvir à Jérusalem-Est a inclus des appels à la fermeture de quartiers entiers, à l’installation de postes de contrôle volants, à l’arrestation et à la fouille de tous les Palestiniens entrant et sortant de certains quartiers, et à l’accélération des démolitions de maisons à Jérusalem-Est.

Malgré des rapports faisant état d’un désaccord entre Ben-Gvir et le chef de la police israélienne Kobi Shabtai sur le moment et la manière dont la police est censée répondre aux ordres radicaux de Ben-Gvir, les événements de ces derniers jours à Jérusalem ont montré que, accord gouvernemental ou non, la guerre déclarée par Ben-Gvir à Jérusalem-Est est déjà en marche.

Alors qu’elles n’avaient pas été provoquées, la police israélienne et la police des frontières ont été filmées en train de harceler et d’attaquer des Palestiniens dans des quartiers de la ville. Plusieurs cas d’enfants arrêtés et fouillés sur le chemin de l’école, de passants et de commerçants palestiniens attaqués par des policiers ont été documentés. Dans un cas, un Palestinien a été arbitrairement et aveuglément abattu par les forces israéliennes alors qu’il conduisait.

Dans le même temps, les forces israéliennes ont intensifié la démolition de maisons palestiniennes à Jérusalem-Est, sous prétexte qu’elles ne disposent pas de permis de construire délivrés par Israël.

Harcèlement et agression de civils

Ces derniers jours, un certain nombre de rapports ont été publiés, faisant état de punitions collectives et de harcèlement de la population palestinienne de Jérusalem-Est.

Beaucoup de ces incidents ont eu lieu dans la région de Shu’fat et ses environs, après que les forces israéliennes aient tiré et blessé un adolescent palestinien dans le camp de réfugiés de Shu’fat, au motif qu’il aurait tenté de poignarder un soldat au poste de contrôle à l’extérieur du camp. Au cours de cette tentative présumée d’assassinat, un agent de la police des frontières israélienne a abattu un de ses collègues.

Dans les jours et les heures qui ont suivi la mort du soldat, les forces israéliennes ont procédé à des fermetures massives du checkpoint, à des interpellations et fouilles aléatoires des résidents, à des raids dans le camp de réfugiés et à des actes de harcèlement et d’agression contre les Palestiniens de la région.

Dans une vidéo devenue virale sur les médias sociaux, un jeune Palestinien a été battu par la police des frontières israélienne à un poste de contrôle situé à l’extérieur du poste militaire de Shu’fat, après que les agents lui ont ordonné de se déshabiller lors d’une fouille aléatoire.

🇵🇸The Israeli occupation forces detain a schoolteacher student after assaulting him with another girl at Shufat military checkpoint. The Israeli occupation forces impose restrictions at the entry of Palestinians to Jerusalem as part of the daily humiliating and abuse. pic.twitter.com/Y7ogyrBK7e

— Eye on Palestine (@EyeonPalestine) February 15, 2023

Dans d’autres cas documentés sur les médias sociaux, la police aux frontières israélienne a été vue en train d’agresser une passante dans le camp de réfugiés de Shu’fat, d’agresser des enfants et de les empêcher de traverser un poste de contrôle militaire sur le chemin de l’école, et d’arrêter puis de fouiller des enfants et leurs sacs à dos dans la vieille ville de Jérusalem-Est.

Dans un autre cas, un Palestinien a été blessé à balles réelles par des officiers israéliens qui ont criblé sa voiture de balles, au motif qu’il avait tenté de les percuter avec son véhicule. Les médias palestiniens et des témoins oculaires ont rapporté que l’homme ne faisait que passer dans une zone où les soldats menaient un raid, et qu’on lui a tiré dessus sans raison.

L’année dernière, avant de prendre ses fonctions de ministre, Ben-Gvir avait demandé un assouplissement de la réglementation sur les tirs contre ceux qui "haïssent Israël."

Les démolitions de maisons s’intensifient et les familles de détenus sont prises pour cible

Le vendredi 17 février, six propriétaires palestiniens ont été informés des plans de la municipalité de Jérusalem de détruire leurs maisons dans le quartier d’Issawiya, à Jérusalem-Est, où résidait Hussein Qaraqe, le Palestinien qui a percuté la voiture à Ramot Alon.

Selon l’agence de presse Wafa, les bâtiments n’étaient pas de construction récente, certains d’entre eux ayant plus de 25 ans. Plus tôt dans la semaine, un autre Palestinien d’Issawiya a été contraint de démolir une extension de deux pièces de sa maison, tandis que deux autres maisons ont été démolies dans le quartier de Jabal al-Mukaber.

Al Jazeera a rapporté que depuis le début de l’année, les forces israéliennes ont démoli au moins 47 structures palestiniennes à Jérusalem-Est, et qu’au 7 février, au moins 60 Palestiniens étaient sans abri en raison de ces démolitions.

Selon l’analyse de Mondoweiss des données de l’OCHA (Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU) sur les démolitions, il y a eu entre 2018 et 2021 une augmentation de 156% du déplacement de Palestiniens à travers la Cisjordanie et Jérusalem. Au cours de cette même période, il y a eu une augmentation de 99% du déplacement de Palestiniens dans la seule ville de Jérusalem-Est.

De plus, jeudi, les forces israéliennes ont par ailleurs saccagé les maisons de détenus et d’anciens détenus palestiniens à Jérusalem, saisissant de l’argent, de l’or et des biens personnels précieux des familles.

Par le passé, les forces israéliennes ont ciblé d’anciens détenus à Jérusalem avec des forces armées qui ont pris d’assaut des maisons et pris de force tout l’argent qui s’y trouvait. La maison familiale d’Ahmad Manasra, qui avait été jugé comme un adulte à l’âge de 13 ans, était l’une de ces maisons.

Comme les démolitions de maisons, le ciblage des détenus palestiniens et de leurs familles sert à chasser les Palestiniens de Jérusalem, selon Amjad Abu Asab, responsable du Comité des familles de prisonniers à Jérusalem. "L’occupation veut plaire aux colons et à l’extrême droite raciste, en invoquant des politiques discriminatoires supplémentaires contre les détenus", a déclaré Abu Asab dans une interview accordée à Al-Qastal.

« Une nouvelle Nakba »

"Le gouvernement israélien fasciste de droite lance un assaut sans précédent contre notre peuple à Jérusalem", a déclaré Qadura Faris, directeur de l’association des prisonniers de Palestine, le jeudi 17 février.

Dans l’intensification des campagnes de recherche et d’arrestation, les forces israéliennes continuent de détenir en masse des Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem. Le taux le plus élevé d’arrestations est concentré à Jérusalem.

En janvier, plus de 255 Palestiniens ont été arrêtés à Jérusalem selon le département de surveillance de la Palestinian Prisoners Society, ce qui fait de Jérusalem le lieu au taux le plus élevé d’arrestations de Palestiniens par les autorités israéliennes.

Ces dernières semaines, les autorités israéliennes ont retenu l’argent fourni par l’Autorité palestinienne aux familles des détenus politiques palestiniens à Jérusalem, qu’elles considèrent comme un paiement provenant d’"entités hostiles."

L’Autorité palestinienne est responsable d’avoir fourni des salaires et un soutien monétaire aux détenus palestiniens et à leurs familles en cas d’emprisonnement par Israël. Cela s’explique en grande partie par le fait que nombre des personnes détenues sont souvent les principaux soutiens de famille.

"Ce qui se passe en ciblant les familles des prisonniers et des anciens détenus politiques, a déclaré Faris, c’est une nouvelle Nakba, que l’occupation met en œuvre en utilisant les nouvelles technologies."

L’accent mis sur Jérusalem continue de renforcer les inquiétudes palestiniennes sur le fait de vider Jérusalem de sa communauté palestinienne.

Depuis 2021, les décideurs politiques et le personnel militaire israéliens appellent à la révocation de la résidence à Jérusalem pour les Palestiniens, comme mesure punitive contre ceux qui ont participé aux manifestations du soulèvement unitaire en 2021.

En 2018, ce pouvoir a été mis entre les mains du ministre de l’Intérieur par intérim, qui a le capacité de révoquer la résidence permanente des habitants de Jérusalem, une politique qui n’a été appliquée que contre les Palestiniens.

Alors que les colonies s’étendent, des protestations israéliennes contre les nouvelles mesures législatives

Le 13 février, des dizaines de milliers d’Israéliens juifs se sont rassemblés à Jérusalem pour protester contre les nouvelles mesures de la Knesset visant à affaiblir la Cour suprême israélienne et renforcer ainsi le pouvoir des forces armées israéliennes.

Cette manifestation a eu lieu un jour après que le nouveau gouvernement israélien ait approuvé et légalisé neuf avant-postes en Cisjordanie. "Il est temps que le monde sanctionne Israël pour avoir défié les résolutions de l’ONU, ainsi que les politiques américaines et européennes qui appellent à l’arrêt des colonies" a déclaré le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh dans un communiqué.

L’année dernière, les colonies et avant-postes israéliens en Cisjordanie ont été renforcés et équipés de nouvelles technologies par l’armée israélienne.

"Cette insubordination à la légitimité et au droit international, doit être suivie de lourdes conséquences" a poursuivi Shtayyeh, appelant à boycotter Israël "en tant qu’État hors la loi."

Traduction : AFPS

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Mots clés

  • Jérusalem
  • Colonies et colonisation
  • Palestine et politique internationale
  • Reconnaissance de l’apartheid
  • Jérusalem-Est : une capitale à protéger

Source

Publié par : Mondoweiss

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