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Accueil > Informations > Actualités > Israël a commis un génocide à Gaza, selon la commission d’enquête de l’ONU
Actualités
mardi 16 septembre 2025
The Guardian par John Henley

Israël a commis un génocide à Gaza, selon la commission d’enquête de l’ONU

Le rapport cite l’ampleur des meurtres et des blocages de l’aide humanitaire et accuse Benjamin Netanyahu d’avoir incité à commettre un génocide.

Photo : Le parlement israélien adopte une résolution contre un Etat palestinien, 18 juillet 2024 © Quds News Network

Une commission d’enquête de l’ONU a conclu qu’Israël commettait un génocide à Gaza et a accusé de hauts responsables israéliens, dont Benjamin Netanyahu, de l’avoir incité.

La commission d’enquête internationale indépendante des Nations unies (COI), qui ne s’exprime pas au nom de l’ONU et qui a été vivement critiquée par Israël, a cité l’ampleur des meurtres, les blocages de l’aide humanitaire, les déplacements forcés et la destruction d’une clinique de fertilité dans le territoire pour étayer sa conclusion de génocide.

Dans son dernier rapport sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, publié près de deux ans après le début de la guerre, elle a conclu que « le génocide est en cours à Gaza et se poursuit », a déclaré sa présidente, Navi Pillay.

Mme Pillay, ancienne responsable des droits humains à l’ONU, a ajouté : « La responsabilité de ces crimes atroces incombe aux plus hautes autorités israéliennes, qui orchestrent depuis près de deux ans une campagne génocidaire dans le but spécifique de détruire le groupe palestinien à Gaza. »

Le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré qu’il rejetait catégoriquement le rapport et a appelé à la suppression de la COI. L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies à Genève, Daniel Meron, a qualifié le rapport de « diatribe calomnieuse » scandaleuse et mensongère, rédigée par des « mandataires du Hamas ». Israël a refusé de coopérer avec la COI, l’accusant d’avoir un agenda politique.

Le rapport a été publié alors qu’Israël lançait une offensive terrestre dans la ville de Gaza après des semaines de bombardements intensifs sur le plus grand centre urbain du territoire.

Près de 65 000 personnes ont été tuées à Gaza depuis l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza, et un observatoire mondial de la faim a déclaré qu’une partie du territoire souffrait de famine.

L’analyse de 72 pages de la COI indépendante est la conclusion la plus forte de l’ONU à ce jour, mais ses conclusions ne représentent pas officiellement la position officielle de l’ONU. L’organisation mondiale elle-même n’a pas encore utilisé le terme de génocide, mais elle subit une pression croissante pour le faire.

Israël a toujours rejeté toutes ces accusations, invoquant son droit à la légitime défense après l’attaque du Hamas, au cours de laquelle 1 200 personnes ont été tuées et 251 prises en otage. Il conteste l’accusation de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye.

S’appuyant sur des entretiens avec des victimes, des témoins, des médecins, des documents open source vérifiés et des analyses d’images satellites compilées depuis le début de la guerre, la COI a conclu que les autorités et les forces israéliennes avaient commis depuis octobre 2023 « quatre des cinq actes génocidaires » énumérés dans la convention sur le génocide de 1948.

La convention, adoptée à la suite du massacre des Juifs par l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, définit le génocide comme des crimes commis « dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, en tant que tel ». Pour qu’il y ait génocide, au moins un des cinq actes doit avoir été commis.

Ces cinq actes sont les suivants : tuer des membres du groupe, causer des dommages physiques ou mentaux graves à des membres du groupe, soumettre délibérément le groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle, imposer des mesures visant à empêcher les naissances au sein du groupe et transférer de force des enfants du groupe vers un autre groupe.

Les enquêteurs ont déclaré que les déclarations explicites des autorités civiles et militaires israéliennes, ainsi que le comportement des forces israéliennes, « indiquaient que les actes génocidaires avaient été commis avec l’intention de détruire [...] les Palestiniens de la bande de Gaza en tant que groupe ».

Ils ont cité comme preuve une lettre écrite par M. Netanyahu aux soldats israéliens en novembre 2023, dans laquelle il comparait l’opération à Gaza à ce que la commission décrit comme une « guerre sainte d’anéantissement total » dans la Bible hébraïque.

Le rapport conclut que le Premier ministre israélien, ainsi que le président Isaac Herzog et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, ont « incité à commettre un génocide » et que les autorités israéliennes « n’ont pas pris de mesures à leur encontre pour punir cette incitation ».

Pillay, ancienne juge sud-africaine qui a siégé à la Cour pénale internationale (CPI) et présidé le tribunal international pour le Rwanda, a déclaré que la communauté internationale « ne peut rester silencieuse face à la campagne génocidaire lancée par Israël contre le peuple palestinien à Gaza ».

Elle a déclaré : « Quand je regarde les faits du génocide rwandais, je trouve qu’ils sont très, très similaires à ceux-ci. Vous déshumanisez vos victimes. Ce sont des animaux, et donc, sans conscience, vous pouvez les tuer. »

Bien que l’ONU elle-même n’ait pas qualifié la situation à Gaza de génocide, son responsable de l’aide humanitaire a exhorté en mai les dirigeants mondiaux à « agir de manière décisive pour empêcher le génocide », et son responsable des droits humains a dénoncé la « rhétorique génocidaire » d’Israël.

En janvier dernier, la CIJ a ordonné à Israël d’empêcher les actes génocidaires à Gaza. Quatre mois plus tard, la CPI a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés.

Traduction : AFPS

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Mots clés

  • Gaza
  • Palestine et politique internationale

Source

Publié par : The Guardian

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