Après les procès de Mulhouse et Perpignan, celui de Bobigny a lui aussi été renvoyé à l’automne dans l’attente de l’examen d’une Question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par la défense. Celle-ci conteste, sur les mêmes fondements que dans les autres affaires, la pertinence de la poursuite au nom de la loi qui réprime la « discrimination à l’encontre d’une personne en raison de son appartenance à une ethnie, une nation (…) ». Cette QPC devra déterminer si ce texte peut être appliqué pour le boycott de marchandises.
À Bordeaux, Pontoise, Mulhouse, Perpignan et Créteil des affaires similaires sont en cours de jugement et suspendues à la l’examen de la QPC. À noter qu’à chaque fois, l’État se porte partie civile aux côtés des plaignants, le prétendu « Bureau de vigilance contre l’antisémitisme », la chambre de commerce Franco-israélienne et « Avocats sans frontières » !