Dans un communiqué, faxé à WAFA, le Consulat Général a indiqué "Dans le cadre du débat d’idées qu’organisent les services culturels du Consulat Général de France à Jérusalem et en étroite collaboration avec l’Université de Birzeit (en particulier de l’Institut Ibrahim Abu Lughod d’Etudes Internationales, de l’Institut de Santé Publique/Santé Communautaire, du département de Sociologie et du département d’Education et de Psychologie) et deux ONG palestiniennes (« Palestinian Counseling Centre »-PCC- et « les Enfants du Jeu et de l’Education » - EJE-), se tiendra les 17 et 18 mars 2007 le colloque d’ouverture sur une série d’événements « Autour de la résilience »."
Cette conférence se veut la première étape d’une série d’événements qui seront organisés tout au long de l’année 2007 parmi lesquels deux ateliers d’une journée permettront des échanges d’une part à partir de travaux sur l’enfance et la résilience, et d’autre part à partir de travaux de recherche sur l’art et la spiritualité comme facteurs de résilience.
Les principaux participants au colloque
Boris Cyrulnik, (psychiatre, Directeur d’Enseignement à l’Université de Toulon, Roger Heacock (professeur d’Histoire, Institut Ibrahim Abu Lughod d’Etudes Internationales, Université de Birzeit),
Majdi Malki (professeur de sociologie, Directeur de l’Institut Ibrahim Abou Lughod d’Etudes Internationales, Université de Birzeit),
Viet Nguyen-Gilham (chercheur, Institut de santé publique/santé communautaire, Université de Birzeit),
Souha Shehadeh (psychiatre, Enfants du Monde-Droits de l’Homme, Bethlehem Arab Society for Rehabilitation),
Michel Manciaux (professeur en Santé Publique et en Pédiatrie Sociale, Faculté de Médecine de Nancy),
Cairo Arafat (directeur Général de la gestion de l’aide et de la coordination internationales, Directeur de l’Unité de Planification des Droits de l’Enfant, Ministère du Plan)
et Hamit Bozarslan (maître de Conférence, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris).
Selon le communiqué : "Les Territoires palestiniens offrent bien malgré eux un terrain particulièrement propice pour mesurer la pertinence de l’utilisation du concept de résilience : à partir du constat que certains individus, certaines communautés, gravement traumatisés, parviennent à surmonter leur souffrance, au lieu de mettre l’accent sur la détermination des facteurs de risque, la démarche consiste à rechercher les éléments qui ont pu aider au dépassement de la détresse, qui ont pu renforcer la capacité à rebondir."
A l’origine, la résilience était un terme de physique correspondant à la capacité de résistance des matériaux. Il a été « découvert » et retravaillé quelques années plus tard en France où les écrits de Boris Cyrulnik ont déclenché un fort engouement pour cet « antidote au fatalisme » qui permet de ne pas baisser les bras devant des situations qui apparaissent comme particulièrement difficiles à surmonter. Sous l’impulsion de Boris Cyrulnik, les chercheurs français ont travaillé non seulement à analyser les sources de la résilience mais aussi à en tirer des enseignements sur des actions concrètes à mener dans le domaine de la prévention.
Les langues utilisées durant ce colloque sont le français et l’arabe avec une traduction simultanée.