Pour ne pas se laisser enfermer dans les déclarations-interdictions successives par la préfecture de rassemblements pour Gaza, et des discours répressifs de certains politiciens, des militantEs de l’AFPS 63 sont allés à la rencontre de la population pour diffuser le tract-pétition de l’AFPS sur le massacre de Gaza.
Le 18 octobre, deux militantEs AFPS 63, se sont rendus sur le plateau Saint-Jacques et l’Université des Cézeaux, ont tracté et collé des affiches dans les halls des différents établissements. Ils ont discuté avec beaucoup de jeunes, notamment à l’arrêt du tram.
Puis, parcourant le quartier, ils ont déposé des affichettes-pétition dans des commerces, pris des contacts de jeunes et rencontré un jeune Palestinien originaire de Ramallah établi à Clermont-Ferrand avec sa famille. L’accueil a été très bon avec des encouragements. Quand les personnes manifestaient leur intérêt des affiches à coller dans leur hall d’immeuble ou des tracts à distribuer leur ont été données.
Deux autres militantEs ont mis des tracts dans les boîtes aux lettres et pris quelques contacts dans le quartier populaire des Vergnes.
Le 19 octobre, deux militantEs ont tracté et beaucoup parlé avec des étudiants à la sortie des facs de droit et de lettres, et à l’arrêt du tram. Très bon accueil. Ils ont donné des tracts et des affiches à quelques étudiants très motivés.
Deux militantes ont tracté dans une trentaine de commerces. Elles ont reçu un accueil chaleureux, les gens parfois étonnés « Vous êtes de quel côté ? ». A l’exception d’un seul qui nous a dit avoir peur de la police, tous ont accepté d’apposer l’affiche A4. Cela a permis de faire connaitre notre association.
Le 20 octobre, deux militantEs ont parcouru le quartier de la Gauthière en rentrant dans le café, 2 petits supermarchés, la pharmacie, la boulangerie, pour distribuer le tract/pétition et des affiches. Les gens ont volontiers arrêté leurs parties de cartes pour discuter sur Gaza et la Palestine ; aucun problème avec les gérants des magasins pour afficher en vitrine et certains en ont redemandé. Elles ont aussi discuté avec des petits groupes de jeunes devant des immeubles qui ont pris des petits paquets de tracts pour diffuser eux-mêmes. Au cabinet médical, on en a laissé dans les salles d’attente ouvertes. 3 ou 4 contacts pris.
Bilan. Au total, l’AFPS 63 a prit le temps de parler, de rencontrer des gens que le groupe AFPS voit peu, de faire connaître l’association et de prendre une douzaine de contacts, tout en distribuant 1300 tracts. Cela montre que ces formes d’action peuvent être envisagées pour permettre de s’exprimer malgré ceux qui voudraient faire taire.