Un vigile nous dit que Carrefour n’a rien à voir avec ça, car c’est une société privée qui possède les terrains et qui peut autoriser une action sur ces lieux ! à 10h15 on dégage vers une bordure de parking loin de l’entrée principale, en tractant et recueillant quelques signatures ; à 10h 25, les vigiles reviennent nous dire que si on ne part pas ils appellent la police. On décide alors d’aller voir à l’accueil de Carrefour, pour demander à voir un responsable. En y allant, dans la gale rie marchande, on échange un tract contre un dépliant publicitaire, avec une employée qui distribuait ces dépliants. Le vigile lui arrache le tract des mains. On arrive à l’accueil de Carrefour. Un 3ème vigile survient, plus menaçant, et des échanges peu agréables s’en suivent. On demande à voir les gérants de Carrefour, un vigile nous dit qu’ils ne peuvent pas nous voir car ils sont "en brif" ! Arrive alors un représentant de Carrefour, qui ne s’occupe que ... de la sécurité ! Il nous dit que "les commerciaux locaux n’ont rien à décider sur les produits vendus, c’est le national qui décide tout".
A 10h55, on décide de quitter les lieux, et d’aller au centre Leclerc d’Enval. Là-bas on tracte sur le parking, et recueille près de 40 signatures en 40 minutes. Vers 12h, deux vigiles nous demandent de partir. On dit qu’on a écrit à Leclerc. Il téléphone au responsable qui dit que oui, mais qu’il ne nous a pas répondu et que donc on n’a rien à faire sur leurs terrains de parking !
Les distributeurs de la région semblent donc préférer se barricader sur leurs terrains privés que de répondre aux questions des citoyens sur l’origine et l’ethique de leurs produits.
La campagne de signatures de la pétition de la Coalition, demandant aux commer& ccedil ;ants de retirer de la vente les produits fabriqués dans les colonies israéliennes en territoires occupés palestiniens, s’est par ailleurs poursuivie le 11 décembre lors d’une soirée solidarité Palestine au cinéma le RIO à Clermont-Ferrand (avec notamment Gazastrophe, et l’excellent film japonais « Nakba – Palestine 1948 » de Ryuichi Hirokawa) ; ainsi que le 14 décembre lors de la conférence publique à l’Université Blaise Pascal, de Amina Rachid, Professeure à l’université du Caire, sur « Enfants palestiniens en guerre et en exil ». Nous disposons à ce jour d’environ 1500 signatures.