"Au Moyen-Orient, la situation est telle que chaque territoire qui est abandonné par Israël va être directement investi par des forces islamistes radicales et des organisations terroristes soutenues par l’Iran", lit-on dans plusieurs médias citant une communication du Likoud, le parti de Netanyahu.
"Pas de retrait ou de concession"
"Il n’y aura pas de retrait (israélien de Cisjordanie) ou de concession (aux Palestiniens). Cela est tout simplement hors de propos", poursuit le Likoud. Le Premier ministre se distancie de la sorte de ses déclarations, faites en 2009, où il avait exprimé son soutien à une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien.
Pêche aux votes
Le rejet d’une telle option par Benjamin Netanyahu est vu par les médias locaux comme une tentative de marquer des points auprès des plus conservateurs et des colons en vue du scrutin législatif prévu le 17 mars prochain.
Double discours
Le journal Jediot Achronot a encore publié vendredi des extraits de documents datant d’août 2013 dont il ressort que le Premier ministre aurait été disposé, dès le début des négociations de paix israélo-palestiniennes, à discuter avec les Palestiniens d’un partage du territoire et d’un retrait de grandes parties de la Cisjordanie. Cela aurait signifié l’abandon de nombreuses colonies juives. Les négociations n’ont finalement pas abouti.
Position occidentale
Les alliés occidentaux d’Israël, comme les Etats-Unis ou l’Allemagne, voient la solution à deux Etats comme la seule voie de sortie possible au conflit.