Un citoyen Français vient d’être condamné à 7 ans de prison, aux termes d’une parodie de justice, dans un pays étranger.
Il s’agit de Salah Hamouri, 20 ans, détenu depuis trois ans sans jugement. Le pays étranger où il vient d’être condamné, après avoir été soumis à un chantage particulièrement odieux, est Israël, la seule démocratie du Proche-Orient, paraît-il.
Il ne s’appelle pas Eric ou Claude. Il n’a pas participé à une lamentable opération d’enlèvement d’enfants africains. Si cela avait été le cas, il aurait bénéficié de la sollicitude des autorités de la République qui auraient certainement « amicalement persuadé » le président du pays africain en question d’offrir sa grâce.
Il aurait même pu s’appeler Gilad, appartenir à une armée qui colonise, opprime, assassine dans le silence respectueux de la « communauté internationale ». Il aurait peut-être même eu son portrait « sur les murs de nos villes ».
Il aurait pu être moussaillon sur un yacht de luxe et tomber entre les mains de pirates. La France, en dépit de son déficit budgétaire chronique, aurait cassé sa tirelire pour le ramener dans sa patrie, sous l’œil attendri de centaines de caméras.
Non, il s’appelle Salah, un nom à coucher dehors. Et puis, n’est-ce pas, il ne faut pas fâcher les bons amis qui lui infligent ce sort.
Alors, les autorités de la République regardent ailleurs…