Barack Obama a beau dire qu’il continue de croire en une solution à deux Etats au Proche-Orient, la date butoir du 29 avril marquant la fin des négociations se rapproche. Et l’on semble bien loin d’un accord entre israéliens et palestiniens. Du coup, on parle de plus en plus, de prolonger les discussions.
Si, côté Israélien, on est plutôt pour, côté Palestinien, il n’en n’est pas question, sauf à certaines conditions : premièrement, que les Israéliens libèrent davantage de prisonniers palestiniens que ce qui était prévu. Deuxièmement, qu’il y ait un gel de la colonisation.
Accélération de la colonisation
C’est ce qu’aurait dit Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne à la chef du parti de gauche israélien Meretz lors d’une rencontre hier lundi, selon la presse israélienne. La colonisation reste un des principaux points de crispation dans le dialogue en cours entre Israéliens et Palestiniens.
Selon des statistiques officielles, parues hier toujours, le nombre de mises en chantier dans les territoires palestiniens a plus que doublé l’an dernier, par rapport à 2012, passant de 1 000 à 2 500.