Les termes de la résolution soumise aux votes des députés européens sont pesés. La reconnaissance de l’Etat palestinien est une question hyper sensible et certains points d’interrogation demeurent.
Le texte devrait plaider pour la reconnaissance d’un Etat palestinien et une solution à deux Etats. Une reconnaissance qui, espère le Parlement européen, ouvrirait la voie à de vrais pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens.
C’est la logique défendue par la plupart des eurodéputés qui ont eux-mêmes demandé à leurs gouvernements de reconnaître la Palestine, comme l’Espagne, la France, l’Irlande, voire la Suède dont le gouvernement a lui de facto reconnu la Palestine... à l’instar de plus de 130 autres Etats à travers le monde.
La résolution européenne devrait être votée par la grande majorité des députés du groupe socialiste, des Verts et de la gauche radicale. Les votes seront plus dispersés dans les rangs du groupe le plus important du Parlement européen, le centre droit PPE, et dans ceux du groupe ADLE, les démocrates et libéraux.
Si la résolution recueille une majorité de voix, même si elle n’est pas contraignante, elle renverra inévitablement la question aux dirigeants européens qui se retrouveront cette fin de semaine sommet à Bruxelles.