C’est aussi la victoire de tout le peuple palestinien, qui s’est identifié à la cause de ses prisonniers, et de tous les Palestiniens qui se sont mobilisés partout, au péril de leur vie, en portant cette revendication.
C’est enfin notre victoire et celle de tous nos partenaires, de cet immense mouvement de solidarité qui s’est mobilisé partout dans le monde. L’engagement plein et entier de tous nos partenaires pour cette cause, la multitude des mobilisations, partout en France, dans la diversité et l’inventivité de leurs formes, sont là pour en témoigner malgré un quasi embargo médiatique.
Quels que soient les détails des accords conclus ce matin, dont nous n’avons pas encore connaissance, nous devrons rester d’une vigilance absolue sur les conditions de détention des prisonniers palestiniens. Et nous poursuivrons sans relâche nos efforts pour leur libération, première étape indispensable d’une solution politique.
L’absence de réaction publique du gouvernement français pour soutenir les demandes légitimes des prisonniers palestiniens indique une continuité regrettable avec la politique mise en œuvre sous la présidence de François Hollande. La question générale de la réponse à la politique de force du gouvernement israélien, celle de la nécessité de sanctions effectives, ne pourra pas être éludée par le nouveau président de la République. C’est ce à quoi nous nous emploierons.
AFPS