Sa’adat a fait cette grève de la faim, à laquelle il a mis terme dimanche 14 juin, pour protester contre une décision israélienne de le maintenir à l’isolement.
Qaraqe a déclaré à Ma’an que l’administration de la prison d’Askhelon avait organisé une audition sur l’affaire, à laquelle Sa’adat a refusé de se rendre. Cette audition a conclu à des sanctions draconiennes contre Sa’adat, qui incluent l’interdiction des visites de sa familles, l’interdiction de se rendre à la cantine de la prison, et de fumer. De plus il se voit imposer une amende de 200 shekels et il est condamné à une nouvelle semaine au secret.
Qaraqe a traité ces mesures de “vengeance” contre la grève de la faim menée par Sa’adat qui était, selon lui, une tentative de mettre en évidence le traitement illégal des prisonniers palestiniens aux mains d’Israël.
Qaraqe a condamné la politique du gouvernement israélien qui selon lui met en danger la santé physique et psychologique des prisonniers et leur vie.
Il a ajouté que 15 prisonniers sont détenus au secret depuis des années, Selon lui il n’existe aucune « excuse morale ou légale » pour ces violations du droit.
Le ministère, a-t-il ajouté, a contacté diverses parties au niveau international afin qu’elles interviennent dans cette affaire.
L’armée israélienne s’est emparée de Sa’adat lors d’un raid contre la prison de l’Autorité nationale palestinienne à Jéricho en 2006. Sa’adat y était détenu depuis 2002 dans le cadre de l’assassinat du ministre israélien du Tourisme, l’extrémiste de droite Rehavam Ze’evi.