La grande grève de la faim des prisonniers politiques palestiniens au printemps 2012 a mis en lumière leur situation insupportable et les tentatives sans cesse répétées de briser leur résistance.
Celle-ci se poursuit aujourd’hui de façon multiforme. Le cas de Samer Issawi est particulièrement dramatique. Il avait été libéré fin 2011 dans le cadre de l’échange de prisonniers avec le soldat Shalit.
Il a été arrêté et à nouveau emprisonné le 7 juillet 2012 sous prétexte de l’existence d’informations administratives confidentielles le concernant. Une violation flagrante du droit international humanitaire et de l’accord d’échange de prisonniers conclu sous l’égide de l’Égypte
En grève de la faim pour protester contre sa situation, il est maintenu en vie par sonde gastrique et va arriver à son 190ème jour de refus de s’alimenter.
C’est une situation inhumaine particulièrement grave et scandaleuse. Pour les autorités israéliennes, les accords signés tant lors de l’échange qu’à l’issue de la grande grève de la faim n’ont manifestement aucune valeur.
L’AFPS dénonce cet acharnement insensé contre Samer.
Elle appelle à développer la campagne de parrainage des prisonniers pour leur témoigner de notre solidarité et faire qu’ils ne soient plus les « invisibles » du système répressif israélien.
Liberté pour Samer Issawi et les prisonniers politiques palestiniens !
Le Bureau national