qui cherche à empêcher des infiltrations de kamikazes, après l’ouverture de brèches dans le mur de séparation entre l’Egypte et la bande de Gaza et l’attentat suicide qui a eu lieu ce lundi dans le sud du pays.
C’est un projet quasi-pharaonique, en tout cas pour les finances publiques de l’Etat israélien. La construction d’une nouvelle barrière de sécurité, cette fois le long des presque 300 km de frontière avec l’Egypte, coûtera un minimum de 400 millions de dollars. Ca, c’est pour la version en fil de fer barbelé.
Si le gouvernement décide de construire un haut mur de béton avec des miradors comme dans certaines parties de la Cisjordanie, la facture s’élèvera alors à plus d’un milliard de dollars.
Mais visiblement, qu’importe le prix. Les ministres concernés ont annoncé le lancement imminent des travaux de construction sur -au moins- deux secteurs. La première section de la barrière sera construite près de la ville d’Eilat, sur la mer Rouge, et la deuxième dans le secteur de Nitzana, au milieu de la frontière. Ce sont les deux zones considérées comme les plus sensibles et les plus vulnérables aux infiltrations.
Le cabinet de sécurité a également discuté de la possibilité d’autoriser l’Egypte à doubler le nombre de gardes à la frontière pour la rendre plus hermétique. Mais l’option, très délicate pour Israël, a pour l’instant été rejetée.