Israël ne veut pas la paix ; il veut toute la Palestine.
60 ans que le Monde est témoin de la tragédie du peuple
palestinien, témoin de la dépossession lente et progressive de son
espace vital ; sa terre. Mais Le Monde se tait, et fait comme s’il n’avait
rien vu, rien entendu. Les Palestiniens pour ne pas disparaitre ont du
résister, non seulement au déchainement médiatique d’un demi
siècle d’interprétations, et de mensonges, mais surtout résister à une
guerre coloniale, dont la brutalité n’a d’égale que la disproportion des
forces qui dans un autre contexte géostratégique ferait hurler tous les
démocrates libéraux. Les même qui restent insensibles face aux
humiliations que subit ce peuple sous occupation militaire.
L’Etat
d’Israël rêve du jour où il recouvrira toute la Palestine ; c’est
manifestement ce rêve qui rend la paix improbable. Avec Le Mur
d’Annexion, la ghettoïsation du peuple Palestinien continue d’avancer
contre toutes les leçons de l’histoire et autres devoirs de mémoire que
rien ne vient troubler. Ce mur est un cancer qui ronge la Palestine. Tout
a été programmé avec la minutie d’un expert pervers et obsessionnel
qui mesure le temps en poids de souffrance pour contraindre les
palestiniens à l’exil forcé mais « volontaire, » une forme de « transfert »
si cher aux dirigeants Israéliens d’un peuple frappé d’amnésie. Les
intifadas sont venues rappeler au monde des vérités premières : Israël
dans sa vérité nue est un état occupant, colonial et raciste qui depuis
sa création n’a jamais montré un signe d’apaisement. Les illusionnistes
de la Paix gagnent toutes les batailles de la communication en bottant
en touche, au nez et à la barbe du monde impassible, toutes les
résolutions internationales, ou autres conventions de Genève.
Réexpédiant tous les Palestiniens pour la énième fois à la case départ,
du moins ce qu’il en reste : un espace devenu tellement virtuel que
quiconque en parle l’évoque en pourcentage fluctuant à la baisse. La
tragédie du peuple palestinien c’est celle de la mort programmée d’un
peuple aux mains nues qui refuse de vivre à genoux. Et si l’occupation
et les troupes de la colonisation se retirent, personne n’aura plus à
mourir des conséquences de l’occupation.
Association France Palestine Solidarité de Pau