Solidarité avec tous les prisonniers politiques palestiniens
1500 prisonniers sont en grève de la faim depuis 3 semaines
soutenons leurs revendications !
RASSEMBLEMENT à Montpellier
MARDI 9 MAI de 17h à 18h30
devant l’opéra Comédie
Venir si possible vêtu de noir.
Depuis le 17 avril, les prisonniers politiques palestiniens poursuivent leur action et avec le soutien de toute la population palestinienne. Malgré la répression, ils sont résolus à refuser de s’alimenter jusqu’à obtention de leurs revendications.
La solidarité internationale ne doit pas faillir.
L’AFPS 34 avec le Collectif Palestine 34 ont décidé de maintenir une présence sur la place publique en organisant
CHAQUE MARDI UN RASSEMBLEMENT DEVANT L’OPÉRA COMÉDIE de 17h à 18h30.
Nous vous appelons à participer au prochain rassemblement le mardi 9 mai à 17h devant l’Opéra Comédie
Depuis le 17 avril, 1500 prisonniers politiques ont entamé une grève de la faim illimitée. Ils ont répondu à l’appel de Marwan Barghouti, symbole de la résistance populaire contre l’occupation, reconnu comme le plus à même de rassembler tous les partis palestiniens, d’engager le dialogue avec les israéliens pour une paix juste et durable. Dès le déclenchement de ce grand mouvement collectif de résistance pacifique, Marwan Barghouti a été transféré dans une autre prison et mis à l’isolement. Le ministre israélien de la sécurité intérieure a déclaré refuser de négocier avec les grévistes.
En 2017, 7400 palestiniens sont détenus, dans les prisons, centres d’interrogatoires, centres de détention situés en majorité en Israël, en violation du droit et des conventions internationales. Parmi eux, 550 enfants et 72 femmes. 750 prisonniers sont placés en détention administrative, sans charges ni procès, pour des périodes de 4 à 6 mois renouvelables à l’infini.
520 prisonniers sont condamnés à de longues peines allant de 1 à 67 fois la perpétuité. C’est le cas notamment du prisonnier politique Marwan Barghouti.
La société palestinienne paye très cher la résistance à l’occupation israélienne. Dans chaque famille un ou plusieurs membres ont été arrêtés et détenus.
Les conditions de détentions sont contraires aux droits humanitaires :
Les détenus sont placés dans des cellules d’isolement pour de longues périodes, ce qui est une forme de torture.Torture et mauvais traitements sont « légitimes » lors des interrogatoires : privation de sommeil, menaces sexuelles, menaces sur les membres de la famille, violences physiques. Les autorités militaires pratiquent l’alimentation forcée des détenus grévistes de la faim. Les négligences médicales délibérées, le manque d’hygiène, la limitation des visites sont autant de mesures inhumaines infligées aux personnes détenues et leur famille pour briser leur volonté de résistance.
Les revendications des prisonniers concernent la fin de la politique d’isolement, la fin de la politique de détention administrative et les conditions de détentions dignes et conformes au droit : droit de visite des familles, accès aux soins,besoins spécifiques des prisonnières, transport des prisonniers, droit d’inscription aux universités et accès aux moyens d’étudier, de s’informer et de communiquer.