La France, pays des Lumières, de la Révolution, de Robespierre et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de juin 1793, a un devoir moral qu’elle ne remplit pas, ou ne remplit plus. Engagée de nouveau auprès du commandement militaire de l’OTAN depuis quelques années, elle s’est engagée dans des conflits impérialistes en Afghanistan notamment, elle est l’alliée des Etats-Unis.
Les mêmes Etats-Unis qui se présentent en garant de la paix, mais qui, dans l’Histoire, ont salit les avancées sociales : embargo à Cuba, assassinat par la CIA du Che, appui du coup d’état militaire renversant le socialiste chilien Salvatore Allende, pillage des ressources africaines.
Nous sommes en droit, nous, citoyens français, d’exiger de notre Gouvernement d’obéir aux principes fondamentaux de la République Française : Liberté, Egalité, Fraternité. Mais la volonté de la plupart des dirigeants, est-elle du côté de l’Humain, lorsque tant d’injustices sont commises dans le monde, quand les richesses créées permettraient à chaque être humain de vivre dignement ? La question se pose également du côté du respect des libertés, et de la dignité de chacun. Certains Etats, encore aujourd’hui, commettent des crimes que nous devons dénoncer : arrestations arbitraires, exécutions sommaires.
Il n’y a pas si longtemps dans notre Histoire, ils avaient pour noms Angela Davis aux Etats-Unis, Nelson Mandela en Afrique du Sud. Aujourd’hui, les prisonniers politiques, retenus injustement et sans raison, sont toujours là : les 5 cubains, mais aussi Marwan Barghouti (militant palestinien emprisonné à Israël), Georges Ibrahim Abdallah (communiste libanais défendant la cause palestinienne détenu en France), Léonard Peltier, Mumia Abu Jamal et plus généralement toutes ces femmes et tous ces hommes engagés du côté de la Liberté, dont ils veulent écrire le nom, comme l’aurait dit le poète Paul Eluard.
Ils ne veulent qu’une chose : leur émancipation, le droit à une indépendance, le droit à une Vie sereine, sans peur du lendemain, et le droit de vivre en Paix, tout simplement.
Nous exigeons aujourd’hui particulièrement la libération de notre compatriote Salah Hamouri, arrêté le 13 mars 2005, reconnu coupable en 2008 par un tribunal militaire israélien, du projet d’assassinat du chef spirituel du parti ultra-orthodoxe Shass, le rabbin Ovadia Yossef.
Condamné à sept ans de prison, il a toujours clamé son innocence. Même notre Ministre des Affaires Etrangères Alain Juppé, a déclaré qu’il n’existait aucun élément de preuve permettant d’inculper Salah Hamouri.
Nous arrivons bientôt à expiration de sa peine : légalement, il doit sortir de prison le 28 novembre 2011, soit dans deux jours.
Mais voilà qu’arbitrairement, encore une fois, le Gouvernement israélien, a décidé de prolonger le martyr de Salah jusqu’en mars 2012. Nous exigeons la libération immédiate de Salah Hamouri, qui a suffisamment payé
Une pensée particulière pour Madame Denise Hamouri, mère de Salah, mais aussi pour toute sa famille, pour tous les prisonniers politiques à travers le monde, synonymes des crimes issus de l’impérialisme, qui est le frère du capitalisme destructeur.
C’est pourquoi nous nous donnons rendez-vous le 26 novembre 2011 à 17h30 devant la gare de Lens pour exiger ces libérations.
Libérez les prisonniers politiques luttant contre l’impérialisme ! Reconnaissance de l’Etat palestinien !
La fédération du Pas-de-Calais du mouvement des jeunes communistes de France
Autres signataires : SOS Gaza, Association France-Palestine Solidarité 59/62 (AFPS 59/62), Comité Libérez-les, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples 62 (MRAP 62), PCF section de Lens