Samedi 20 avril à 11hoo sur le Parvis des Droits de l’Homme, puis cortège en ville.
GAZA : L’AFPS-Trégor répond à M. Bothorel
Suite à nos interpellations répétées, M. Bothorel, député, nous a reçus vendredi dernier 12 avril pour nous signifier qu’il ne signerait pas l’appel de de plus de 70 députés appelant la France à saisir la Cour Internationale de Justice au sujet des crimes commis à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
M. Bothorel, dans un communiqué adressé à la presse dans la semaine avait laissé entendre qu’il lui serait impossible de souscrire à notre demande car le projet de résolution dont il est question serait partisan, ne ciblant que M. Netanyahou.
Cette réponse est empreinte de mauvaise foi et frise la malhonnêteté intellectuelle, et nous le lui avons dit lors de cette entrevue.
En effet, s’il est vrai que seul le Premier Ministre israélien est nommément cité, c’est dans le cas bien particulier d’un alinéa sur une demande de mandat d’arrêt, et c’est dû à la spécificité de sa fonction de chef de gouvernement d’un état allié.
Pour le reste, tout le projet de résolution est extrêmement équilibré : tant dans les attendus que dans son article unique, il décrit sur 28 pages, aussi bien et aussi précisément les crimes potentiellement commis par le Hamas et d’autres factions palestiniennes le 7 octobre, que les crimes potentiellement commis par Israël au titre de sa riposte dans les 6 mois qui ont suivi. L’un des alinéas de cet article unique fait spécifiquement référence aux « crimes commis LE 7 octobre », par le Hamas donc.
La réalité, c’est un projet de résolution extrêmement équilibré et documenté, et non comme voudrait le laisser croire M. Bothorel, un projet partisan et orienté.
Nous renvoyons M. le député à la conclusion de son propre communiqué : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ».
Et puisqu’il évoque le fait de ne pas « nommer les barbares », qu’il nous permette de lui faire remarquer que la liste des victimes palestiniennes de la barbarie, déjà terriblement longue, continuera de s’allonger dramatiquement si rien n’est fait pour imposer à Israël le cessez-le-feu que toute la communauté internationale désormais appelle de ses vœux.
Mais pour cela il faudra passer des paroles aux actes. C’est ce que l’AFPS Trégor réclamera une fois de plus samedi prochain, 20 avril à Lannion