A Limoges, le rassemblement pour les habitants de Gaza a lieu :
Samedi 26 janvier à 15 h 00 place de la Motte.
A l’appel de Limousin-Palestine (AFPS), les Femmes en noir et leurs sympathisants.
Non aux sanctions collectives, oui aux négociations à Gaza !
A l’appel des Femmes en noir, Limousin-Palestine (AFPS) et leurs sympathisants.
La situation dans la bande de Gaza, territoire palestinien dont la densité de population est une des plus fortes au monde avec prés de 1500000 habitants qui vivent sur 300 km² environ, est extrêmement critique ; la pauvreté augmente, 70% de chômage environ, les accès frontaliers avec Israël et l’Egypte sont régulièrement fermés, la population survit avec l’aide alimentaire internationale.
Depuis le départ des colons israéliens en 2005, l’armée israélienne continue d’encercler ce territoire isolé du monde et aujourd’hui contrôlé par le Hamas. Gaza a été récemment qualifié « d’entité hostile » par le gouvernement israélien qui s’autorise ainsi à mener quotidiennement des opérations militaires meurtrières.
Le 17 janvier dernier, le gouvernement israélien a de surcroît bloqué le passage des camions transportant le carburant nécessaire au fonctionnement de l’unique centrale électrique du territoire, privant ainsi les habitants d’électricité, les hôpitaux et les stations de pompage en eau potable ne pouvant plus fonctionner. Si, depuis le transport de carburant nécessaire à l’alimentation de la centrale a partiellement repris, les habitants de Gaza vivent sous la menace de coupures de courant qui sont catastrophiques.
Le gouvernement israélien inflige des sanctions collectives aux habitants de Gaza, ces actes sont contraires aux conventions internationales sur la protection des civils au cours d’un conflit et sont donc des crimes de guerre.
Cette violence ne peut que radicaliser encore davantage la population et favoriser en retour les tirs de roquettes sur Israël. Elle constitue aussi un frein à toute tentative politique d’installer une paix durable dans la région.
Seuls le dialogue et les négociations peuvent enrayer cet engrenage meurtrier
Nous réclamons instamment au gouvernement français et à l’Union européenne, au nom des droits humains, du droit international et de la paix de condamner les actes du gouvernement israélien à Gaza et en Cisjordanie et notamment les sanctions collectives. Nous réclamons la suspension de l’accord d’association économique IsraëlUnion européenne tant que le gouvernement israélien ne respecte pas les droits humains, le respect des droits humains est une des clauses principales de cet accord. Nous réclamons aussi des mesures politiques pour favoriser des négociations qui aboutiront à un règlement du conflit pour que les peuples du Moyen-Orient puissent enfin vivre en paix.