Des Palestiniens s’apprêtent à jeter des pierres à la police israélienne sur l’esplanade des mosquées, vendredi 6 septembre 2013.
"La police est intervenue pour disperser les lanceurs de pierres en faisant usage de grenades assourdissantes. Un policier a été blessé et quinze manifestants ont été arrêtés", a précisé la porte-parole de la police à l’Agence France-presse, Luba Samri. L’esplanade a été ensuite évacuée.
L’esplanade des Mosquées, que les musulmans appellent le "Noble Sanctuaire" (Haram al-Charif) et les juifs le "mont du Temple", en référence au second temple juif détruit par l’Empire romain en l’an 70, est un lieu sacré pour l’islam comme pour le judaïsme, et une source de tensions entre les deux communautés.
LES TENSIONS DURENT DEPUIS PLUSIEURS JOURS
Mercredi, la veille de Roch Hachana, la police israélienne avait temporairement bloqué l’accès à la mosquée Al-Aqsa en raison de heurts entraînés par l’arrestation d’un prédicateur islamiste. Au moins sept personnes ont également été interpellées après avoir jeté des pierres. Plus tôt ce jour-là, la police israélienne a interdit l’entrée du site à des dizaines de bus remplis de fidèles musulmans, les forces de l’ordre intensifiant les mesures de sécurité dans et autour de la Vieille Ville à l’occasion du nouvel an juif.
L’Etat hébreu interdit aux fidèles juifs de prier sur l’esplanade. Le mur des Lamentations, un vestige du second temple juif, est situé en contrebas.