Film /Debat :
Projection d’un court métrage
sur le camp de Nahr el Bared au Liban
En présence deMohamad GHAZI ABDUL ALL
et Milad SALAMEH, habitants du
camp de réfugiés Palestiniens
de Nahr el Bared. et d’autres personnalités
Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies prévoyait que la Palestine
soit divisée en deux Etats, l’un juif et l’autre arabe, Jérusalem étant dotée d’un statut international.
La guerre de 1948 a débouché sur un tout autre partage. Israël a agrandi son territoire d’un tiers,
et 800 000 Palestiniens ont subi l’exil (la Naqba). Quand à l’Etat arabe, mort né, Israël,
la Jordanie et l’Egypte s’en sont partagé les dépouilles.
Après la guerre de juin 1967 la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza sont occupées par Israël.
La négation persistante des droits des Palestiniens a entraîné le Proche-Orient dans une spirale tragique.
Plus que jamais, la solution du conflit israélo-palestinien constitue la condition nécessaire - même si elle
n’est pas suffisante - d’une paix durable dans toute la région.
La colonisation accélérée, la construction du mur, la multiplication des check-points, les incursions
militaires ont transformé la Cisjordanie en une mosaïque de petites prisons et Gaza reste une prison
à ciel ouvert.
Alors que de nouvelles tentatives de négocier une solution s’inscrivent dans l’agenda diplomatique,
il nous semble primordial de rappeler qu’un règlement politique du conflit doit se baser sur les
résolutions des Nations Unies de 1947 à nos jours.