Selon le site internet de la BBC, qui livre cette information, l’Etat d’Israël a affirmé que son armée n’avait pas visé les écoles, bureaux et véhicules de l’ONU qui ont été endommagés ou détruits et que la compensation versée indemnisait des dommages collatéraux. Le gouvernement israélien affirme en effet que des combattants du Hamas se cachaient à l’interieur ou à proximité d’immeubles placés sous protection de l’ONU.
On se souvient que le gouvernement israélien avait violement critique le volumineux rapport du juge Goldstone, rédigé à pour le compte des Nations Unies, qui accusait l’armée israélienne et les combattants du Hamas d’avoir commis des « crimes de guerre » dans la bande de Gaza. Ce document accusait également l’armée israélienne de n’avoir pas respecté « l’inviolabilité des installations de l’ONU » à 7 occasions au moins pendant l’opération « plomb durci ».
Pour l’instant, indique vendredi matin un porte-parole de l’ONU, Martin Nesirsky, seul un accord « de principes » a été négocié. Ses détails seront rendus publics dès qu’il sera officiellement signé et qu’un premier versement aura eu lieu. Une évaluation des dégâts subis par trois écoles et un entrepôt où des centaines de tonnes de nourriture et de médicaments ont été détruites par le feu a été faite l’été dernier dans a bande de Gaza par une équipe d’experts de l’ONU. Le montant des dommages s’élève à 11,4 millions de dollars.
Selon l’ONU l’affaire a été l’un des principaux points à l’ordre du jour des récents entretiens téléphoniques entre le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et le ministre des affaires étrangères israélien, Ehoud Barak. Mais le « feu vert » israélien pour la signature définitive et le versement de la somme convenue n’a pas encore été donné.