En bombardant une plage de Gaza, Israël a montré une fois de plus que les valeurs dont se drape la prétendue « seule démocratie du Proche-Orient » sont tachées du sang des palestiniens innocents.
Au moins dix morts civils, dont une famille entière déchiquetée par les obus qui se sont abattus alors qu’ils pique-niquaient sur la plage. Plusieurs dizaines de blessés, dont plusieurs sont actuellement entre la vie et la mort.
Cette manifestation du terrorisme d’Etat israélien est le paroxysme d’une série d’exactions commises sans la moindre condamnation internationale. La victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes a servi de prétexte au silence de ceux qui prétendent encore être les arbitres du « conflit israélo-palestinien » : Union Européenne, Etats-Unis, Organisation des Nations Unies...
Un massacre au service de l’unilatéralisme israélien
Faisant suite à une série d’exécutions sommaires, ce massacre n’est pas un accident. Le navire qui a fait feu était à quelques centaines de mètres de la plage (voir la vidéo sur http://www.palpress.ps/arabic/adv).
Il marque la volonté délibérée d’un Etat israélien libre de toute contrainte internationale de faire échouer le processus démocratique palestinien. En effet, le référendum sur le document des prisonniers, voulu par le président Mahmoud Abbas, est rejeté par le Premier ministre israélien Ehud Olmert, qui ne souhaite pas laisser se développer un possible consensus palestinien autour du droit international.