Une nouvelle fois le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au prétexte de tirs de roquettes, mais avec pour objectif avoué de mettre fin au gouvernement palestinien d’entente nationale, condition pourtant nécessaire à tout progrès vers une paix juste.
Devant cette situation dramatique, les gouvernements occidentaux se cantonnent une nouvelle fois à "dénoncer l’engrenage de la violence" sans désigner le responsable de cette nouvelle tragédie, et appelant seulement le gouvernement israélien à la "retenue". Le président François Hollande est même allé jusqu’à cautionner l’agression d’Israël contre la population de Gaza en déclarant, lors de son entretien téléphonique avec Benjamin Netanyahou le 9 juillet dernier, qu’il appartenait au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger la population face aux menaces"
L’Union européenne disposerait d’un moyen simple : la suspension de l’accord d’association avec Israël qui accorde des avantages économiques à ce pays. Cet accord est conditionné par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colonisation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit international.
Pour dénoncer cette passivité coupable de nos gouvernants, et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité, des organisations membres du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens appellent tous les militants à manifester
samedi 26 juillet à 15h00 - Parcours à confirmer
Pour l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza
Pour l’arrêt de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem
Pour la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza
Pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international
Pour la libération des prisonniers politiques palestiniens
La cause palestinienne n’a rien à voir avec l’extrême droite et n’accepte aucun soutien de leur part