Les autorités d’occupation israéliennes ont libéré aujourd’hui le prisonnier Maher Al-Akhras, 49 ans, de Jénine, après que celui-ci a entamé une grève de la faim qui a duré 103 jours pour protester contre sa détention administrative qui s’est terminé par un accord pour le libérer aujourd’hui, 26 novembre.
Le Club des prisonniers a rappelé qu’Al-Akhras, originaire de la ville de Silat Al-Dhahr à Jénine, a entamé une grève de la faim depuis la date de son arrestation le 27 juillet 2020, pour protester contre son arrestation.
Il a ensuite été condamné à la détention administrative pour une période de quatre mois. Au cours de sa bataille, Al-Akhras a été confronté à l’intransigeance et au rejet de l’occupation et de ses tribunaux pour le libérer, malgré la situation sanitaire critique dans laquelle il était arrivé. Malgré tous les appels lancés par les organisations internationales et palestiniennes de défense des droits de l’homme pour sa libération, l’occupation a continué de le détenir à l’hôpital israélien « Kaplan », du début septembre dernier jusqu’à sa libération.
Le Club des prisonniers a affirmé qu’Al-Akhras a gagné sa liberté grâce à sa fermeté et à sa confrontation avec l’une des politiques les plus dangereuses de l’occupation pratiquée contre le peuple palestinien qu’est la détention administrative systématique, qui a touché des milliers de personnes au cours de ces années d’occupation. Aujourd’hui encore, il y a 350 détenus administratifs, dont trois prisonnières sont détenues sans motif ni jugement, pour des périodes renouvelables indéfiniment par un juge militaire.
Traduction : Moncef Chahed
Source : Association du club des prisonniers palestiniens