Israël conditionne le passage de l’aide à Gaza pour faire face au coronavirus à la libération (ou à la restitution des dépouilles) des deux soldats israéliens faits prisonniers lors de l’agression israélienne de 2014 contre Gaza.
Un chantage grossier, spécialité assumée des criminels au pouvoir en Israël qui n’hésitent pas à mettre en péril la vie de deux millions de Palestiniens victimes de maintes agressions israéliennes et de 13 années de blocus illégal.
Israël a durant longtemps mené des négociations avec les autorités à Gaza pour échanger les deux soldats ainsi que deux civils capturés ultérieurement contre la libération de prisonniers politiques palestiniens.
Aujourd’hui, le ministre israélien de la Défense, Naftali Benett, croit pouvoir passer outre et utiliser la situation sanitaire en brandissant ce grossier chantage qui serait une « première mondiale » à l’heure de la pandémie. S’il ne précise pas s’il s’agit uniquement de l’aide venant d’Israël ou de l’aide internationale qui pourrait transiter par son territoire, il fait partie des simples d’esprit qui croient que le virus respecte les frontières.
Les Israéliens eux-mêmes auraient quelque raison d’en avoir peur.
Source : New York Times