Détenu depuis 34 ans il est devenu le plus ancien prisonnier politique d’Europe. Libérable depuis 1999 toutes ses demandes de remise en liberté ont été rejetées par la volonté de nos gouvernants.
Né au Nord Liban il s’est engagé en faveur de la cause palestinienne dans le contexte de la guerre civile et des invasions de l’armée israélienne au sud du Liban.
Il a été condamné à la perpétuité sans peine de sûreté en 1984 par la cour d’assises spéciale pour complicité d’assassinat après que l’attaché militaire adjoint des Etats-Unis en France ait été abattu puis, trois mois plus tard, un diplomate israélien, agent du Mossad.
Il n’a jamais reconnu sa participation à ses actes.
Quelles pressions sur la justice française pour expliquer cet acharnement ?
Pourquoi réinventer en France, pour ce cas précisément, une peine de perpétuité non aménageable ?
Pourquoi oublier l’indépendance de la justice française pour satisfaire aux pressions d’Etats étrangers ?
Pourquoi lui appliquer un régime d’embastillement totalement arbitraire ?
Georges Ibrahim Abdallah est-il victime d’une "vengeance d’Etat lamentable" (déclaration d’Yves Bonnet, patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) interview du 7 janvier 2017) ?
Interpelé à Tunis en février 2018 sur le sort de Georges Ibrahim le Président Macron n’a pas cru bon de réagir.
Pour ce militant communiste libanais, combattant des causes libanaise et palestinienne qui a connu et connaît encore l’expression de la solidarité de militants palestiniens très connus (Marwan Barghouti, Salah Hamouri, Ahmad Saadat, Ahed Tamimi) l’heure de la libération est venue !
Georges Ibrahim Abdallah est aujourd’hui l’objet de demandes de remise en liberté qui viennent de tous horizons, pour des raisons humanitaires comme pour des raisons de simple justice.
Le Président de la République doit enfin faire "oeuvre de justice "dans ce dossier.
Pour prouver l’indépendance de notre justice...
Pour réaffirmer le droit des peuples à la résistance et à l’autodétermination...
Nous demandons :
Liberté immédiate pour Georges Ibrahim Abdallah !
19 octobre 2018
Le Bureau national de l’AFPS