La commission parlementaire des droits de l’homme a organisé, le lundi 6 octobre, un atelier de travail consacré aux mines et bombes à fragmentation laissées par Israël dans le sud du Liban. "L’idée de cet atelier est de sensibiliser l’opinion publique à ce terrible problème et de l’informer du travail qui a été accompli et de celui qui reste à faire. Mais il s’agit aussi de pousser l’Etat et ses institutions à entreprendre une campagne auprès de la communauté internationale pour condamner Israël et l’obliger à verser des indemnités au Liban pour les dommages qu’il a causés avec ses mines et ses bombes à fragmentation", rapporte L’Orient-Le Jour.
Actuellement, des opérations de déminage sont en cours et elles sont effectuées par les équipes spécialisées au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), dont le commandant, le général Claudio Graziano, a participé à cette réunion. Le quotidien de Beyrouth rappelle "qu’Israël a commencé à semer des mines au Liban et à lancer contre les Libanais des bombes à fragmentation dès 1978. Ces bombes, et surtout les mines qui ont souvent l’air inoffensives, attirent les enfants désireux de les toucher avant qu’elles ne leur explosent à la figure.
Les troupes israéliennes, contraintes à se retirer du Sud-Liban en mai 2000, ont refusé de remettre aux autorités libanaises les cartes des mines, pourtant exigées par le Liban.
Pendant la guerre de 2006, Israël a encore utilisé des bombes à fragmentation et semés des mines."