La Société des Prisonniers Palestiniens a déclaré que ces détenus devaient être libérés non seulement en raison de leur âge, mais aussi en raison des violences répétées, des tortures et du traitement inhumain qu’ils subissent.
L’organisation a ajouté que les détenus étaient placés dans des petites cellules surpeuplées et que l’administration refusait de leurs donner un nombre suffisant de couvertures, d’habits et de matériels sanitaires.
Plusieurs détenus ont aussi déclaré avoir trouvé des rats dans le centre de détention et rapporté qu’ils n’avaient pas accès à de l’eau chaude pour se doucher.
La Société des Prisonniers Palestiniens a aussi indiqué que les gardes de la prison frappaient les détenus et les traitaient de manière inhumaine.
Les enfants prisonniers manqueraient de nourriture, seraient régulièrement privés de leur droit aux visites et se verraient infliger des amendes par l’administration sans raisons valables.
En outre, l’accès aux soins seraient quasi totalement absent, alors que de nombreux détenus ont été blessés lors de leur arrestation ou souffrent de maladies et auraient besoin d’un traitement médical.
La plupart des enfants prisonniers n’ont pas le droit de poursuivre leur éducation en détention et l’administration a refusé à différentes reprises l’introduction de livres dans la prison.