Ils ont considéré qu’il est un criminel de guerre qui devrait être déféré devant un tribunal.
Les enfants ont fait porter sur le ministre israélien de la défense, Amir Pretz, la complète responsabilité de la tuerie délibérée des enfants palestiniens et de la démolition des maisons qui laisse des milliers de familles sans abri.
Les enfants, qui ont organisé un « faux » tribunal devant le Quartier général des
Nations Unies dans la bande de Gaza, ont levé bien haut les photos des victimes
qui ont été exposées à l’agression de l’occupation et à sa tyrannie, parmi
lesquelles la photo de Mohamed Al Dura, de Eman Hejo, et de Huda Ghalyia.
Les enfants ont essayé de montrer aux enfants du monde les
crimes commis par Peretz et d’autres assassins israéliens. Ils sont stupéfaits du
silence absolu du monde à l’égard de telles violations du droit
international, de la Quatrième Convention de Genève et de la déclaration des
Droits des Enfants.
Les enfants ont accusé Peretz d’être la cause du massacre et du retard physique
d’un nombre considérable d’enfants palestiniens, ce qui a été confirmé par la
déclaration sous serment de Huad Ghalai qui a perdu sa famille dans le
bombardement israélien de la plage de Gaza. Ils l’ont aussi accusé d’être celui qui ordonne les bombardements de l’armée israélienne et la démolition des maisons palestiniennes, infligeant aux enfants des traumatismes, sans parler des enfants qui deviennent physiquement handicapés.
Les enfants ont exigé de la Ligue arabe et des organismes internationaux
compétents qu’ils jugent le ministre de la défense Peretz aussi tôt
que possible et ont appelé les organismes internationaux compétents à
assurer la protection des enfants de Palestine et à empêcher Peretz de
mettre en application ses plans pour tuer encore d’autres enfants palestiniens.
En conclusion, une troupe des enfants s’est déguisée en police palestinienne
et a extradé symboliquement le condamné en le remettant au représentant des Nations
Unies à Gaza, réclamant contre lui une lourde peine car ils le considèrent comme un criminel de guerre.