Le prisonnier palestinien Hisham Abu Hawash poursuit sa grève de la faim pour protester contre sa détention administrative sans charge ni procès dans les prisons de l’occupation israélienne.
Hisham Abu Hawash est en grève de la faim depuis 130 jours. Sa détention administrative a été gelée la semaine dernière, mais cela ne signifie pas sa fin.
Les équipes médicales qui lui ont rendu visite l’ont trouvé dans un "état critique", a indiqué samedi soir le Comité international de la Croix-Rouge (CIRC) qui s’est dit "préoccupé par les conséquences irréversibles pour sa santé et sa possible mort tragique". "Il est dans un état difficile et complexe", a indiqué à l’AFP Liad Aviel, porte-parle du centre médical Shamir, situé dans le centre d’Israël, où Hisham abou-Hawash est actuellement hospitalisé sous surveillance des forces israéliennes. "Sa situation est très dangereuse (...) il ne parvient plus du tout à parler et n’est plus conscient de ce qui se passe autour de lui. Même s’il met fin à sa grève, il aura de graves problèmes de santé", a déclaré dimanche à l’AFP son épouse, Aïsha Hrebat. Elle a ajouté que les avocats de la famille devaient demander à la Cour suprême israélienne de lever sa détention.
Le ministre palestinien des Affaires civiles Hussein al-Sheikh, qui avait d’ailleurs participé la semaine dernière à une rencontre entre le ministre israélien de la Défense Benny Gantz et le président palestinien Mahmoud Abbas, a aussi demandé la libération "immédiate" de Hisham abou-Hawash, tout comme des manifestants réunis ce weekend à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Sources : Eye on Palestine, Wafa