Photo : Itamar Ben Gabir et Ben-Zion Gopstein depuis le bureau parlementaire établi par le ministre de la sécurité intérieure, dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est, février 2022 - Source Wikipédia
Selon Channel 7, la décision de M. Ben-Gvir vise à modifier les conditions de détention de plus de 4 500 Palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes. Dans le passé, en raison de la surpopulation carcérale, des centaines de « détenus administratifs » palestiniens étaient libérés chaque année, mais la modification de la loi par M. Ben-Gvir met effectivement fin à cette politique.
La Cour suprême israélienne a décrété en 2017 que chaque détenu devait disposer d’un « espace de vie d’au moins 4,5 mètres carrés (48 pieds carrés), comprenant une douche et des toilettes, ou quatre mètres carrés sans ces éléments ».
Adalah, le centre juridique de protection des droits des minorités arabes basé en Israël, a déclaré que la décision de M. Ben-Gvir était « injuste » et qu’elle aggraverait la situation de surpopulation carcérale.
La détention administrative signifie qu’Israël peut incarcérer toute personne sur la base de « preuves secrètes » pendant six mois, sans inculpation ni procès, et que cette période peut être prolongée indéfiniment.
Les Palestiniens emprisonnés par Israël dans le cadre de ce dispositif - qui ne s’applique qu’à eux et non aux juifs israéliens - ont entamé des grèves de la faim pour réclamer de meilleures conditions de détention et la fin du système d’incarcération à durée indéterminée. Plusieurs groupes de défense des droits humains estiment à plus de 4 500 le nombre de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Traduit par : AFPS