Selon B’Tselem, l’armée israélienne avait, au 29 décembre, tué 373 Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie en 2007, contre 657 l’année précédente.
Trente-cinq pour cent des morts n’étaient pas impliqués dans les hostilités, contre plus de la moitié en 2006.
Les Palestiniens ont tué sept civils israéliens, bilan le moins élevé depuis le début du soulèvement palestinien, en 2000, et six soldats israéliens ont aussi été tués, selon le groupe.
En 2006, 17 civils israéliens avaient été tués par des Palestiniens.
En revanche, le respect des droits de l’homme s’est détérioré dans les territoires palestiniens en raison du bouclage de la bande de Gaza par Israël, d’une augmentation du nombre de colons juifs en Cisjordanie et d’une hausse du nombre de Palestiniens détenus sans procès, poursuit B’Tselem. [1]
Selon elle, la population des colonies juives en Cisjordanie a crû de 4,5% en 2007, contre une augmentation de 1,5% de la population en Israël.
Toujours selon B’Tselem, le nombre de Palestiniens détenus sans procès par Israël a augmenté de 13%.
Par ailleurs, Israël n’a pas tenu sa promesse d’alléger les restrictions aux déplacements en démantelant une partie des centaines de points de contrôle et de barrages routiers entravant la circulation en Cisjordanie.
Mark Regev, porte-parole du gouvernement, a déclaré qu’Israël travaillait avec les Palestiniens à l’allègement des restrictions aux déplacements mais qu’il fallait se garder de créer un "vide de sécurité".
Selon B’Tselem, le bouclage de la bande de Gaza par Israël depuis que le mouvement islamiste Hamas en a pris le contrôle a fait tomber le territoire à un niveau humanitaire qui n’a jamais été aussi bas et plus de 80% des Gazaouites dépendent de l’aide alimentaire.
Israël a retiré ses troupes et ses colons de la bande de Gaza en 2005, mais il contrôle ses frontières et il interdit toutes les importations autres qu’humanitaires.