Monsieur Prasquier, le ci-devant Président du CRIF, avait déposé une plainte en « diffamation » contre moi au titre de Président de l’AFPS et de directeur du site de cette association.
Il a été débouté de sa plainte par la 17ème chambre correctionnelle de Paris. Une fois de plus il est débouté…
Cette plainte pour diffamation faisait suite au fait qu’au lendemain de la libération de Salah Hamouri, une agence – l’agence « Reuters » – publiait une dépêche mensongère qui attribuait à Salah des propos qu’il n’avait jamais tenus, à savoir que « le rabbin Youssef Ovadia mérite la mort ». Rien de moins. Aussitôt cette dépêche tombée, M. Prasquier s’empressait de publier un édito véritablement assassin sur le site du CRIF où il s’en prenait très violemment à Salah.
Quelques heures plus tard un démenti officiel était envoyé par la même agence « Reuters » qui infirmait sa précédente dépêche et précisait que Salah Hamouri n’avait jamais tenu pareils propos.
Mais le mal était déjà fait et des sites extrémistes reprenaient la fausse information. Des appels au meurtre étaient publiés sur maints sites connus pour leur fanatisme absolu tandis que le CRIF et M. Prasquier, malgré deux mails d’alerte envoyés parmes soins, ne rectifiaient pas leur propos initial particulièrement attentatoire à la moralité et l’intégrité de Salah ainsi qu’à la simple vérité.
C’est dans ces conditions que François Leroux, à l’époque membre du bureau national de l’AFPS, publiait un article sur le site de l’association intitulé : « Gentil Guilad, méchant Salah » où il relevait tous ces faits. Il notait que « depuis sa libération Salah Hamouri subit des accusations très graves de la part du CRIF et d’organisations juives d’extrême droite suivies d’appels contre son intégrité physique voir au meurtre. »
Le CRIF, plutôt que de démentir, prétendait que les appels aux meurtres les mettaient en cause. Notons qu’ils n’ont toujours pas fait le moindre démenti à l’heure qu’il est ni porté, malgré mon courriel à l’actuel président du CRIF, la teneur de ce jugement à la connaissance de leurs lecteurs. Obstination toute « crifienne ». Comme le souligne la chambre correctionnelle, dans son jugement du 14 juin, ma demande est restée « infructueuse. » En effet…
La plainte de M. Prasquier et du CRIF est tombée dans l’eau, le tribunal notant que je n’ai fait que demander au CRIF « de rétablir en urgence la réalité des faits afin de préserver l’intégrité » de Salah Hamouri. Rien de plus ni de moins. La moindre des choses, en vérité.
En conséquence, indique le tribunal, « En l’absence d’imputation diffamatoire visant la partie civile [c’est-à-dire le CRIF et M. Prasquier], le prévenu [c’est-à-dire moi] doit être relaxé. »
La haine est toujours mauvaise conseillère. Le rejet de l’autre pareillement. A défendre bec et ongles la politique des dirigeants israéliens, le CRIF s’est enfermé dans une spirale diabolique absolument nuisible à la vérité mais aussi aux Juifs de France. Il devrait réfléchir au fait qu’il soit débouté de sa demande. Une fois de plus débouté. Malheureusement il n’en sera rien. Nous serons donc encore face à lui pour dire le droit, la paix et la vérité – des valeurs fondamentales qu’il méprise. Aveuglément. Obstinément. Systématiquement.
A notre différence…
Jean-Claude Lefort
Paris, le 26 juin 2013