Hier matin, premier avril 2004, l’armée d’occupation israélienne a attaqué l’hôpital psychiatrique à Bethléem avec des armes automatiques et des missiles.
Le directeur de l’hôpital témoigne qu’il a été arrêté dans sa maison et enfermé dans une chambre pendant que les soldats d’occupation continuaient à détruire systématiquement l’administration et les bureaux. La destruction est massive et le traumatisme des malade est sans précédent...
L’armée d’occupation a arrêté 12 personnes parmi les employés, infirmiers et les infirmiers des services médicaux militaires.
Il semble que maintenant, nous avons des terroristes fous !
A Jérusalem, pris au piège dans une mosquée
Comme chaque vendredi, lorsque cela m’est possible, je vais à la mosquée Al Aqsa pour faire la prière du vendredi. Vendredi dernier cela n’a pas été pas possible, parce que le passage a été interdit aux moins de 45 ans par les soldats de l’armée d’occupation israélienne.
Mais ce vendredi le passage est ouvert malgré la lourde présence des soldats d’occupation et les points de contrôle militaire sporadiques.
Immédiatement après la prière, pendant que les fidèles étaient encore en train de prier ou lire le Coran, un grand nombre d’explosions ont été entendues, et les gaz lacrymogènes ont pénétré dans la mosquée. Beaucoup de gens, qui avaient à peine commencé à mettre leurs chaussures, sont rentrés dans la mosquée sans leurs chaussures. Pendant plus d’une heures, la place de la mosquée Al Aaqsa a été un enfer où les bombes sonores, les bombes de gaz lacrymogène et les balles en caoutchouc ou balles réelles étaient les cris de diables qui voulaient imposer le silence à toute opposition.
Quelques jeunes ont commencé à lancer les pierres et les chaussures sur les soldats de l’occupant.
A 14:30, les soldats d’occupation ont permis au gens âgés de plus de 40 ans de quitter la mosquée encerclée, et ceux qui ont moins de 40 ans sont toujours prisonniers dans la mosquée.
Ceci est le moyen d’imposer la loi de la force d’occupation d’un état hors la loi.
A Bethléem, le camp de Aïda est à la frontière ...
Il y a actuellement 37 jeunes prisonniers du camp Aida dans les prisons israéliennes qui ont été arrêtés depuis janvier 2004.
Le camp Aida est systématiquement attaqué par l’armée de l’occupation israélienne. Aida est un "point frontalier" entre Israël et les territoires palestiniens occupés. Le fameux mur de séparation raciste passe à moins de 100 mètres au nord du camp. Les patrouilles israéliennes ne manquent pas une occasion pour inonder le camp de gaz lacrymogène, de tirer des balles en caoutchouc ou des balles réelles.
Nos enfants auront beaucoup d’histoires à raconter, et beaucoup d’amour à raconter lorsqu’ils vieilliront, si jamais ils vieillissent...
Israël assurément sait comment forcer les gens à l’aimer, n’est-ce pas ?
AbdelFattah Abu-Srour,
Directeur du centre culturel et de théâtre Al-Rowwad
Fight with art and beauty the ugliness of the occupation and its violence forced on our children
Lutter avec l’art et la beauté contre la laideur de l’occupation et sa violence imposée à nos enfants