Selon le porte parole du premier ministre israélien Raanan Gissin, Israël va interdire aux Palestiniens de Jérusalem l’exercice de leur droit démocratique à participer à la prochaine élection législative du 25 janvier dans Jérusalem-est occupée.
Mr. Gissin a conditionné la permission de tenir les élections dans Jérusalem-est à l’interdiction par l’Autorité Palestinienne de la participation du Hamas. Nabil Shaath, ministre palestinien de l’Information a fait le commentaire suivant : "S’il n’y a pas de scrutin à Jérusalem, il n’y aura pas d’élections du tout."
Miftah est très préoccupé par ces remarques et menaces du porte-parole du premier minstre israélien, car environ 260 000 Palestiniens de Jérusalem se verraient interdire l’exeercice de leur droit démocratique.
En tant qu’ institution basée sur la promotion des valeurs et de la règle de la démocratie, Miftah demande avec insistance que les Palestiniens de Jérusalem participent au procesus démocratique qui se déroule actuellement en Palestine.
Mifath met l’accent sur le fait que le statut légal de Jérusalem-est reste celui de "territoire occupé" selon les résolutions 242, 338 et 446 du Conseil de Sécurité des Nations unies et la résolution 2254 de l’Assemblée Générale des Nations unies. Miftah rappelle aux membres de la communauté internationale, particulièrement le Quartette sur le Moyen-Orient, les récentes obstructions qu’Israël a mises à l’élection présidentielle qui a eu lieu en Palestine au début de l’année 2005.
Pendant l’élection de janvier, les Jérusalémites ont été menacés d’actions en justice s’ils votaient, les autorités israéliennes ont arrêté un nombre important d’habitants (palestiniens de Jérusalem, ndt) sans accusation formelle et ont fermé les bureaux de la Commission électorale centrale palestinienne dans la ville.