La Cisjordanie recèle en son sous-sol d’importantes nappes phréatiques, immédiatement mises à profit. Aujourd’hui selon la Banque Mondiale 90% de l’eau captée dans ces nappes passe de l’autre côté du mur de séparation pour irriguer les cultures israéliennes, les palestiniens n’ayant droit qu’aux 10% restants. A l’Est enfin, l’occupation de la Cisjordanie permet à Israël de contrôler les eaux du Jourdain aux dépends de la Jordanie, accentuant les tensions entre les deux pays. En 1995, le traité de paix a instauré une collaboration entre ces deux états sur le problème de l’eau. Un espoir pour cette région où la paix ne semble pas pouvoir se dessiner sans un partage plus équitable des ressources.