Il s’agit de la quatrième "barrière de sécurité" érigée par Israël, avec celle séparant l’Etat hébreu de la Cisjordanie occupée, celle établie sur le plateau du Golan occupé et la clôture électronique de 240 km qu’elle a achevée d’ériger le long de sa frontière avec l’Egypte.
"Une équipe du département de la construction et de l’ingénierie du ministère de la Défense a commencé cette semaine à fixer les premières parties de la barrière de sécurité sur la frontière israélo-jordanienne", explique un communiqué du ministère de la Défense.
"Cette barrière est destinée à protéger les citoyens israéliens contre toute menace sécuritaire venant de Jordanie", souligne Arielle Heffez, une porte-parole du ministère, sans préciser son propos.
La Jordanie est pourtant, avec l’Egypte, l’un des deux seuls pays arabes avec lesquels Israël a conclu un traité de paix.
"La barrière de sécurité à la frontière jordanienne est basée sur le même modèle que celle existant à la frontière égyptienne et sur le Golan, incluant des routes, des miradors, des centres opérationnels et d’autres moyens techniques avancés", précise encore le communiqué du ministère.
Elle courra sur 30 kilomètres entre la ville balnéaire d’Eilat, à l’extrémité sud d’Israël, et le site des Sables de Samar. Elle devrait coûter 300 millions de shekels (75 millions de dollars) et devrait être achevée d’ici à fin 2016.