La première semaine d’aout, trois Palestiniens ont été tués. Mohamed Za’arir (15 ans), Mahand Al-Mazaara (20 ans) et Mahmoud Abou Sa’an (18 ans) ont donc été tués dans les quatre premiers jours du mois. Encore une fois, la jeunesse des victimes interpelle, puisque la personne la plus âgée des trois n’avait que la vingtaine.
La première victime de la semaine est Mohammed Za’arir (15 ans). Ce lycéen palestinien a été abbattu dans un arrêt de bus du village d’Al-Samou, au sud d’Hébron/Al-Khalil. Ce dernier aurait eu un comportement agressif lorsque des militaires israéliens sont venus l’interroger. C’est la raison pour laquelle il aurait été abattu de plusieurs balles.
Après l’altercation, les troupes israéliennes ont empêché les secours et les habitant.es de se rendre sur les lieux.
Le même jour, un habitant d’El Eizariya, à l’Est de Jérusalem-Est occupée, a attaqué un groupe de colons dans la colonie de Maale Adumim, troisième plus grande colonie de Cisjordanie occupée. Cette attaqué a causé six blessés. Quant à Mahand al-Mazaara, il a été abattu sur le champ par l’armée israélienne.
Lors d’un raid dans la nuit du 3 au 4 août 2023 à Tulkarem, l’armée israélienne a tué d’une balle dans la tête à bout portant le jeune Mahmoud Abou Sa’an (18 ans). Cette attaque avait pour but de capturer des Palestiniens dans le camp de réfugié.es Noor Shams. Face à la population venue protester contre cette énième agression, les troupes israéliennes ont comme à leur habitude, répliqué à balles réelles.
Le jeune Mahmoud Abou Sa’an était un jeune militant, mais il semble que son meurtre ne soit pas directement liée à son activisme politique.
Sources : WAFA / Eye on Palestine / Quds News Network
Photo : AFPS