Les sources médicales précisent qu’au moins 20 personnes ont été blessées.
Selon le Dr Jom’a Al Saqqa, responsable des Relations publiques à l’hôpîtal Al Shifa Hospital à Gaza, un jeune homme, Bader Faisal, 25 ans, est décédé des blessures reçues mardi après midi.
Le Dr Al Saqqa a ajouté que les corps de deux habitants ont été transférés à l’hôpital Kamal Adwan hospital, dans le nord de la Bande de Gaza : Abdul-Majeed Al Gharbawi, 32 ans, et Mahmoud Abu Habal, 22 ans, membres de la résistance, tués par des tirs d’artilerie à l’est de Jabalia.
Usama Mohammad Al Habeel, 30 ans, du camp de réfugiés d’ Al Shaty est mort pendant des affrontements avec l’armée israélienne.
De plus 5 Palestiniens au moins ont été blessés, dont 2 sérieusement, dans la zone d’ Al Sha’af à l’est de la ville de Gaza et 4 autres blessés près de Jabaliya au nord.
Au moins 64 Palestiniens ont été tués et plus de 300 blessés, dont 50 sérieusement, depuis le début de l’offensive militaire lancée par les forces d’occupation dans la Bande de Gaza le 1er novembre 2006. Beit Hanoun a pu enfin procéder aux funérailles de ses morts que le blocus de l’occupant avait interdites.
Des dizaines de personnes y ont aussi été arrêtées et détenues, beaucoup raflées chez elles puis parquées dans des cours d’écoles avant d’être longuement interrogées. Certaines n’ont pas réapparu.
De même en Cisjordanie, les attaques de l’armée sont incessantes, les villages envahis aux petites heures comme toujours et des dizaines de personnes arrêtées, à Naplouse, près de Jénine, à Toubas, Bethléem, Tulkar’em, Ramallah...
Ce matin les troupes israéliennes se sont retiréees du centre de Beit Hanoun, martyrisée pendant 6 jours,
et redéployées à proximité, mais les tirs qui sont le prétexte -lamentablement repris comme rélité par la majorité des médias- de ces invasions meurtrières à répétition n’ont pas cessé, même pendant l’attaque contre Beit Hanoun.
Quant au tankiste israélien capturé lors d’une opération de la résistance contre une position militaire israélienne à la frontière de Gaza -deuxième prétexte d’Israël à ses opérations de mort et de destruction- il est toujours détenu par la résistance.
Comme au Liban, où les troupes israéliennes, qui avaient envahi et terriblement frappé le territoire civil libanais dans l’espoir de détruire la résistance, ont du se retirer sans l’avoir affaiblie, en Palestine la violence de l’armée d’occupation israélienne ne fait pas davantage céder la résistance palestinienne aujourd’hui qu’au cours de décennies d’une occupation illégale et meurtrière.