Un différend diplomatique a éclaté entre Israël et la Roumanie après que Bucarest ait, d’après certaines sources, refusé d’autoriser que les ouvriers du bâtiment roumains soient employés à la construction de colonies en Cisjordanie occupée.
La controverse, rapportée mardi par la radio militaire d’Israël, arrive dans le sillage de tensions entre Israël et l’Union européenne à propos des nouvelles lignes directrices qui excluent toute entité israélienne opérant dans les territoires palestiniens occupés des financements européens.
Selon la radio, des discussions avec Bucarest sur l’importation de travailleurs manuels roumains avaient été rompues en 2012, mais elles avaient repris à l’initiative d’Israël après l’arrivée au pouvoir d’un nouveau gouvernement roumain en mai dernier.
Les désaccords ont tourné autour de la demande par Bucarest à Israël qu’aucun ouvrier du bâtiment roumain ne soit employé dans des colonies en territoire palestinien occupé, qui sont considérées comme illégales en droit international.
L’ambassade de Roumanie à Tel Aviv n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.
C’est le deuxième incident diplomatique cette semaine entre Israël et un pays de l’UE, après une controverse avec les Pays-Bas à propos d’un nouveau scanner de sécurité qui devait être installé à la frontière entre Gaza et Israël, et que le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, devait inaugurer dimanche dernier.
Le gouvernement néerlandais avait espéré que ce scanner servirait à faciliter une augmentation des exportations de biens de Gaza vers la Cisjordanie, mais les dirigeants israéliens ont accusé les Néerlandais d’essayer de leur imposer des « conditions politiques ».
Dimanche aussi, le ministre des affaires étrangères néerlandais, Frans Timmermans a refusé d’accepter une escorte militaire israélienne pour parcourir des zones de la ville d’Hébron sous contrôle palestinien. [1]
Les lignes directrices de l’Union européenne, qui entreront en vigueur en janvier, interdisent le financement et de transactions financière en rapport avec des projets en rapport avec les colonies juives en Cisjordanie et à Jérusalem Est annexé.
Traduction AFPS/RP
Article original en anglais